Montée des eaux : ce qu’il faut retenir du déplacement de la ministre de l’Environnement à Gouville

Montée des eaux : ce qu’il faut retenir du déplacement de la ministre de l’Environnement à Gouville

L’érosion s’aggrave sur le littoral manchois, à Gouville-sur-Mer notamment où de nouvelles brèches sont apparues. La ministre de l’Environnement, Élisabeth Borne, était vendredi 14 février 2020, en fin de matinée pour parler de la montée des eaux. Les tempêtes ont durement frappé les côtes du département cette semaine. D’abord Ciara, dimanche 9 et lundi 10 février 2020, puis Inès, jeudi 13 février 2020. Avant Dennis, dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 février 2020.

Les tempêtes ont durement frappé les côtes de la Manche cette semaine. D’abord Ciara dimanche 9 et lundi 10 février 2020, puis Inès, jeudi 13 février 2020. De nouvelles brèches sont apparues dans la commune de Gouville-sur-Mer.

La ministre de l’Environnement Élisabeth Borne était, ce vendredi 14 février 2020, en fin de matinée, dans la commune manchoise pour parler de l’érosion du littoral et de la montée des eaux dans le département. Elle est, dans l’après-midi, à Montmartin-sur-Mer.

Elle n’a pas fait d’annonce à l’issue de sa réunion avec les élus et les autorités. Elle a également échangé avec le propriétaire du camping de Gouville-sur-Mer, menacé par l’érosion de la dune. Elle est revenue sur son plan, annoncée mercredi 12 février. Le gouvernement veut relocaliser les logements menacés par l’érosion maritime, soit entre 5 000 et 50 000 habitations estimées d’ici 2100.

Ouest-France consacre une vaste enquête à la montée des eaux dans la Manche. Depuis toujours, le littoral se modifie au gré des tempêtes, coups de vent et grandes marées. Le réchauffement climatique fait aussi son œuvre. Des plans de prévention des risques littoraux ont été lancés dans plusieurs secteurs. Reste des interrogations : les Manchois peuvent-ils, doivent-ils reculer et laisser la mer grignoter les terres. Faut-il, au contraire, lutter contre elle ? La maire de Gouville-sur-Mer, Béatrice Gosselin, attend des réponses de l’État.

Souare Mansour

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