En Algérie, arrestation du patron du premier groupe de médias privé Le propriétaire de la puissante société audiovisuelle Ennahar, Anis Rahmani, est soupçonné de « faits de corruption ».

En Algérie, arrestation du patron du premier groupe de médias privé Le propriétaire de la puissante société audiovisuelle Ennahar, Anis Rahmani, est soupçonné de « faits de corruption ».

Anis Rahmani, le puissant patron et propriétaire d’Ennahar, le premier groupe de médias privé algérien, proche de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, a été arrêté mercredi 12 février par la gendarmerie pour « corruption », a-t-on appris jeudi de source sécuritaire. « Il a été arrêté hier pour des faits de corruption et il est en garde à vue », a déclaré à l’AFP cette source.

Connu sous le nom d’Anis Rahmani, Mohamed Mokadem, un journaliste de 49 ans, est accusé d’« infraction à la législation de change », « chantage pour l’obtention d’avantages indus », « abus de pouvoir » et « détention de comptes bancaires à l’étranger », selon plusieurs médias privés algériens. Plusieurs médias privés ont annoncé dans la soirée que M. Rahmani était arrivé au tribunal de Bir Mourad Rais, à Alger, pour être entendu par le procureur de la république. A l’issue de son audience au tribunal, il sera soit libéré soit inculpé et éventuellement incarcéré. Lire aussi En Algérie, quinze ans de prison confirmés en appel contre Saïd Bouteflika et deux coaccusés

Le grouper Ennahar avait confirmé jeudi l’arrestation de son patron dans un communiqué publié sur son site Internet. « Il a été arrêté par des agents en civil qui l’ont conduit à la brigade de gendarmerie de Bab Edjedid à Alger », a précisé le groupe, réfutant les allégations évoquées par les médias. « Aucune accusation n’a été encore portée à l’encontre d’Anis Rahmani », avait précisé le communiqué. Dans un second communiqué diffusé vers 20 heures (19 heures GMT), le groupe a précisé qu’il était toujours entendu par les gendarmes.

Plusieurs plaintes pour diffamation

La presse algérienne a fait état de plusieurs plaintes visant M. Rahmani pour diffamation. Fin décembre, M. Rahmani et un journaliste d’Ennahar avaient été condamnés à six mois de prison ferme pour « offense et diffamation » à l’encontre du général à la retraite Hocine Benhadid qui était à l’époque en prison.

Souare Mansour

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