ÉTATS-UNIS : Donald Trump prépare sa grand-messe du déni électoral
L’ancien président
américain Donald Trump tiendra un meeting dans l’Arizona pour lancer la
campagne républicaine des élections de mi-mandat et pour continuer à
mettre en avant sa théorie de l’élection truquée en 2020
Donald Trump livre son premier meeting
de l’année à Florence en Arizona ce samedi 15 janvier. L’ex-président
américain entend répondre au discours très offensif lancé contre lui par
Joe Biden lors des commémorations de l’attaque du Capitole le 6
janvier. Donald Trump entend aussi lancer la campagne pour les élections
de mi-mandat en novembre 2022.
Sur
scène Trump invitera plusieurs candidats qu’il soutient officiellement.
Et la programmation de ce premier meeting 2022 de Donald Trump est un
peu le « Who’s Who » du déni électoral, ironise le site d’information
Axios.
La
tête d’affiche des invités de l’ex-président est d’abord Kari Lake, une
ancienne présentatrice de l’antenne locale de Fox News. Elle est
adoubée par Donald Trump pour devenir la prochaine gouverneure
d’Arizona. Elle fait campagne sur le mythe de l’élection volée et fait
déjà figure de favorite dans les sondages.
Cette ancienne présentatrice locale de Fox News, Kari Lake est candidate
au poste de gouverneur en Arizona adoubée par Donald Trump
L’autre invité, Mark Finchem, est élu du sénat de l’État.
Toujours coiffé d’un chapeau de cowboy, il est, lui aussi,
officiellement soutenu par Donald Trump pour devenir secrétaire d’État
d’Arizona. Il était très impliqué dans le recompte des voix de la
présidentielle dans cet État qui a finalement confirmé la victoire de
Biden. Mark Finchem sera chargé de la supervision des prochaines
élections. S’il est élu secrétaire d’État d’Arizona et il a déjà promis
d’annuler celle de 2020.
Contre-attaque face à Joe Biden
En
invitant ses candidats sur scène avec lui en Arizona, Donald Trump
entend lancer sa campagne pour les mid-terms en novembre et
contre-attaquer face à Joe Biden. À l’occasion de la commémoration du 6
janvier, le président Biden a fustigé les mensonges de Donald Trump sur
la présidentielle de 2020 et l’a accusé de mettre « son ego meurtri
avant notre démocratie ».