Ouakam : Nouveau rebondissement dans l’affaire opposant Mbackiyou Faye aux résidents de la Cité Touba Renaissance
L’affaire opposant les propriétaires
et résidents de la Cité Touba Renaissance à Ouakam, au promoteur
immobilier Mbackiyou Faye, connaît encore un rebondissement.
Les
habitants de la Cité ont, en effet, annoncé une nouvelle plainte contre
X « pour voie de fait, association de malfaiteurs, destruction de biens
appartenant à autrui ». L’objet étant de dénoncer la destruction
d’installation réalisée sur fonds propres. Dans un communiqué parvenu à
Seneweb, ces habitants informent que « le mardi 28 décembre 2021, vers
17 h, près de 20 nervis sont arrivés sur ce carré central, accompagnés
d’un monsieur masqué (probablement le commanditaire) et à l’aide de leur
gradeur, ils ont cassés les poteaux des camps du sommaire terrain de
football que nous étions en train d’aménager pour nos enfants ».
Ce
carré de 10.000 mètres carrés était, selon les résidents, initialement
prévu pour des espaces publics après plusieurs plans de morcellements.
Cet
espace était devenu un bidonville faute d’entretien. C’est ainsi que
les résidents de la cité se sont mobilisés pour son aménagement et pour
donner à leurs enfants un espace de détente. Les résidents annoncent
avoir mobilisé pas moins de 10.000.000 de nos francs « pour faire
enlever les tonnes de gravats et d’ordures (plus de 50 camions) et les
mauvaises herbes ». Ils ont par la suite aménagé un terrain de football
et de hand-ball.
A
leur grande surprise, des hommes ont débarqué le mardi 28 décembre pour
détruire ces installations et menacer toute personne qui serait tenté
de réaménager l’espace. C’est ainsi qu’une plainte va être déposée
contre X. Un autre épisode judiciaire qui va venir s’ajouter à celui
déjà en cours.
Pour rappel, le juge avait ordonné à la société Promobilière, ès qualité de son représentant légal Mbackiyou Faye, à réaliser, dans les plus brefs délais, le bitumage de la voirie de la cité Touba Renaissance. Ce, avant de la condamner au paiement d’une somme de 40 millions Fcfa, sous astreinte de 200 000 Fcfa par jour de retard à compter de la signification de l’ordonnance. Une décision qui avait été contestée par l’homme d’affaires.