Les 7 manifestants arrêtés à Diourbel par la police lors du mouvement d’humeur des transporteurs et chauffeurs devront prendre leur mal en patience. Ce jeudi 9 décembre, ils sont retournés au fond de leurs cellules sans être édifiés sur leur sort. Pour cause, leur procès initialement prévu, ce jour, devant le Tribunal de grande instance (Tgi) de Diourbel a été renvoyé jusqu’au 23 décembre suite à une requête introduite par la partie civile. En fait, la Société Sénégal Dem Dikk veut commettre un avocat pour assurer ses intérêts.
Toutefois, profitant de ce renvoi, les avocats de la défense ont formulé une demande de liberté provisoire. Laquelle a été finalement rejetée par le président de ladite juridiction.
Seneweb a constaté que les policiers du commissariat central de Diourbel renforcés des éléments du Gmi ont barricadé ledit tribunal pour éviter des troubles éventuels. Ainsi, des barrières ont été mises au niveau de toutes les artères situées non loin de ce palais de justice.
A noter que, des échauffourées avaient opposé manifestants et policiers dans les rues de Diourbel où des vitres et pare-brise de deux bus de Sénégal Dem Dik ont été saccagés par les grévistes. Les 7 acteurs du transport arrêtés par les éléments du commissaire Mor Ngom ont été placés sous mandat de dépôt pour rassemblement illicite causant des dommages publics d’après des sources de Seneweb.