Aux États-Unis, l’épée et les pistolets de Napoléon vendus 2,8 millions de dollars
L’épée portée par Napoléon Bonaparte lors de son coup d’État en
1799 et cinq armes à feu ayant appartenu à l’empereur français mort il y
a 200 ans ont été vendues aux enchères aux États-Unis pour plus de 2,8
millions de dollars, a annoncé mardi 7 décembre une société spécialisée.
Ce lota été vendu le 3 décembre par la maison Rock Island Auction
Company, dans l’Illinois, à un acheteur par téléphone resté anonyme, a
indiqué à l’AFP le président de la société d’enchères Kevin Hogan. Le
lot avait été estimé entre 1,5 et 3,5 millions de dollars. A précisément
2,87 millions de dollars, «l’acheteur de l’équipement de Napoléon
rapporte chez lui une pièce historique très rare», s’est félicité Kevin
Hogan.
L’épée, accompagnée de
son fourreau, pièce maîtresse de la collection, sort des ateliers
versaillais de l’armurier Nicolas-Noël Boutet et fut «portée par
Napoléon Bonaparte lors du coup d’État du 18 Brumaire 1799» (le 9
novembre 1799), selon Rock Island Auction Company qui se dit «numéro un
mondial des ventes aux enchères d’armes à feu, d’armes blanches et de
matériel militaire de collection». Couronné empereur le 2 décembre 1804,
Napoléon Bonaparte avait offert son épée au général Jean-Andoche Junot.
A sa mort, l’arme s’était retrouvée dans un musée à Londres puis chez
un collectionneur américain.
La
maison d’enchères a rappelé qu’en 2007, «le sabre porté par (le Premier
consul Bonaparte) à la bataille de Marengo (contre les troupes
autrichiennes en juin 1800 dans le Piémont en Italie) avait été vendu
aux enchères pour 6,5 millions de dollars». La France a célébré au
printemps le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte le 5 mai
1821, le président Emmanuel Macron dressant un portrait «en
clair-obscur» de cette figure centrale de l’Histoire de France et de
l’Europe.