Réception technique d’un forage du PUDC à Keur Mbir Ndao
Le coordonnateur du Programme
d’urgence pour le développement communautaire (PUDC) a procédé, jeudi à
Keur Mbir Ndao, dans la commune de Notto Gouye Diama (Thiès, ouest) à la
réception technique d’un forage, dont le coût des travaux à terme est
estimé à près de 250 millions de Fcfa.
’’Nous avons pu réaliser ce forage en un temps record, à peu près une
dizaine de jours, et à la réception, nous avons un débit satisfaisant de
130 m3/heure, avec une qualité d’eau satisfaisante’’, a dit Cheikh
Diop.
Il avait à ses côtés, le maire de Notto Gouye Diama, Maguèye Ndiaye.
’’C’est le 240-ème forage du PUDC depuis que nous avons démarré la
première phase’’, a dit M. Diop, annonçant la réalisation lors de la
seconde phase, d’une ’’centaine’’ dans d’autres les localités du
Sénégal
Le forage de Keur Mbir Ndao recevra à terme environ 250 millions de
FCFA d’investissements, avec notamment la construction d’un château
d’eau d’une capacité de 150 m3 qui va desservir une dizaine de villages
dans les communes de Mont Rolland et Notto Gouye Diama.
Les études techniques ont, d’après M. Diop, montré que des villages
proches de la commune de Notto peuvent être raccordés à réseau du
forage.
Le chef de village de Keur Mbir Ndao, Elhadj Pathé Thiam a salué la
construction de cet ouvrage qui va soulager les 14.000 habitants de sa
localité, privée d’eau courante depuis plus d’une décennie.
Il a plaidé pour que le village soit dès à présent branché au forage, en attendant de terminer le château d’eau.
Selon Mame Ndiaga Ciss, secrétaire général du Mouvement des jeunes pour
le développement de Keur Mbir Ndao, les habitants de ce bourg avaient
rassemblé 7, 5 millions de fcfa au début des années 2000, pour accéder
au réseau d’eau d’un village situé à 7 km, dans la commune de Mont
Rolland. Ils étaient appuyés dans ce projet par une ONG.
Après deux ans de fourniture d’eau, le circuit de raccordement a été
‘’intercepté par des cultivateurs’’, les privant du liquide précieux
depuis plus de 15 ans.
Les populations devaient, pendant tout ce temps, s’approvisionner à
partir d’autres forages, par le moyen de charrettes transportant sur une
dizaine de kilomètres des bidons d’eau de 20 litres, achetés à 100
francs CFA l’unité.
Après plusieurs manifestations à l’appel du mouvement de jeunes, leur
demande a été prise en compte en 2019, lors d’une visite dans la
localité du ministre en charge du Développement communautaire.