L’image inquiétante d’une infirmière italienne qui lutte contre le coronavirus

L’image inquiétante d’une infirmière italienne qui lutte contre le coronavirus

Une infirmière raconte sur Instagram les coulisses des mesures sans précédent prises en Italie pour faire face au coronavirus.

Avec un total de 827 morts et 12.462 cas, l’Italie est le deuxième pays dans le monde le plus touché par le Covid-19. Pour freiner la propagation du virus, les Italiens ont pris des mesures sans précédent. Après avoir placé l’entièreté du pays en quarantaine, le Premier ministre Giuseppe Conte a annoncé ce mercredi 11 avril que les commerces fermeraient leurs portes, à l’exception de ceux des secteurs de la distribution alimentaire et de la santé. Dans les hôpitaux également, l’accent est mis sur la lutte contre le coronavirus. 20.000 personnes supplémentaires ont été recrutées pour renforcer les équipes déjà présentes dans les centres hospitaliers.

Une infirmière italienne partage sur Instagram son ressenti sur le terrain, ainsi que ses craintes. « J’ai peur et je suis fatiguée, mais j’apporte ma petite pierre à l’édifice », commence Alessia Bonari. Sur la photo, on peut apercevoir d’étranges traces sur le visage de la jeune femmme, apparemment laissées par les lunettes de protection mal ajustées. J’ai peur que le masque que je porte ne soit pas assez adapté à mon visage et que je puisse avoir été touchée accidentellement par des gants sales », explique la Milanaise. »Le matériel qui doit nous protéger est mauvais, ma blouse de labo me fait transpirer, et une fois habillée, je ne peux plus aller aux toilettes ou boire pendant six heures. »

Si elle se dit fatiguée, la jeune femme ne compte pas baisser les bras. « Je continuerai à prendre soin de mes patients, j’aime mon travail », déclare-t-elle fièrement. Alessia Bonari invite par ailleurs tous les citoyens de son pays à respecter les mesures et la quarantaine imposées. « Nous les jeunes, nous ne sommes pas immunisés contre le coronavirus. Nous pouvons aussi être malades. Voire pire », conclut l’infirmière. (…) « J’apporte ma contribution. Faites-le aussi s’ils vous plaît ».

Souare Mansour

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