Une pilule contre le coronavirus réduit de moitié le risque d’hospitalisation et de décès
La pilule contre le
coronavirus, sur laquelle la société pharmaceutique américaine Merck
travaille en collaboration avec Ridgeback Bio, réduit de moitié les
risques d’hospitalisation et de décès à la suite d’une infection au
Covid-19. Les deux sociétés ont dressé ce constat vendredi lors d’une
évaluation intermédiaire de l’étude de phase 3. Si la pilule, appelée
molnupiravir, obtient le feu vert des autorités compétentes, elle sera
le premier médicament oral anti-coronavirus.
Les
deux entreprises pharmaceutiques ont testé leur pilule contre le Covid
sur 775 patients à risque qui avaient été testés positifs et
présentaient des symptômes légers ou peu prononcés. Dans le groupe qui a
reçu le médicament antiviral, 7,3% ont été admis à l’hôpital. Dans le
groupe témoin, qui a reçu un placebo, ce chiffre était de 14%. Huit
personnes du groupe placebo sont décédées à cause de Covid-19, mais
aucune dans le groupe recevant du molnupiravir.
Les
deux sociétés ont annoncé qu’elles soumettraient les résultats à
l’autorité américaine chargée des médicaments, la FDA, dans les
meilleurs délais. On ne sait pas encore si elles soumettront également
leur dossier en Europe.