Actes de vandalisme dans les écoles : Macky sort la cravache
Les actes de vandalisme
notés ces derniers temps dans les établissements scolaires du Sénégal,
ont irrité le chef de l’Etat, Macky Sall.
En
effet, le président de la République a profité de la tribune de la
cérémonie de remise de récompenses aux lauréats du Concours général
édition 2021, pour siffler la fin de la récréation.
«Par
effet de mimétisme, des élèves se permettent, dans des challenges
insensés, de s’attaquer à des enseignants et au personnel d’encadrement
et de détruire des infrastructures scolaires», fait constater le chef de
l’Etat. «Je voudrais réitérer ici ma ferme condamnation de ces actes
totalement inacceptables. Chacun doit savoir que l’école n’est ni un
champ de bataille ni une scène pour gladiateurs», martèle-t-il d’un ton
ferme.
«Nous ne devons pas laisser pousser la mauvaise graine»
D’après
Macky Sall, «l’école doit, à tout prix, garder sa vocation d’espace de
diffusion du savoir, de fraternisation socialisante et de construction
citoyenne».
Par
conséquent, signale-t-il, «les casseurs, ceux qui s’adonnent à la
triche, à la violence et aux actes d’incivisme n’ont leur place ni à
l’école ni à l’université».
«Pour
autant qu’ils soient minoritaires, nous ne devons pas laisser pousser
la mauvaise graine. C’est pourquoi j’appelle à une mobilisation générale
pour une observance plus rigoureuse de la discipline dans l’école»,
poursuit-il. En tout cas, jure le président de la République, «l’Etat y
veillera».
Des instructions fermes aux ministres en charge du secteur
Visiblement
très irrité, le président a donné des instructions fermes aux ministres
en charge du secteur éducatif de faire régner la discipline dans les
établissements scolaires et universitaires. «Messieurs les Ministres en
charge de l’éducation, tous grades confondus, je vous engage
incessamment à faire respecter, à tous les niveaux d’autorité, les
règles disciplinaires qui régissent la vie à l’école. Il y va de la
sauvegarde de notre bien commun et de l’avenir de la nation»,
lance-t-il.
Selon
lui, «l’éducation au savoir-être et au savoir-vivre ne saurait être du
seul ressort de l’Etat». Ainsi, il invite «tous les acteurs de l’école,
en particulier les familles et les associations de parents d’élèves, à
s’investir davantage dans la sensibilisation des enfants sur la portée
de leurs actes et comportements à l’école».