Procés en diffamation : Moustapha Cissé Lô perd encore contre Aymérou Gningue
Moustapha Cisse Lo perd son procès contre Aymerou Gningue
Suite à son opposition
contre sa condamnation, le responsable de l’Apr, Moustapha Cissé Lô, a
encore perdu contre le président du groupe parlementaire Benno Bokk
Yaakaar, Aymérou Gningue.
En
effet, après sa condamnation par défaut, en février dernier, pour
complicité de diffamation, Moustapha Cissé Lô avait fait opposition pour
se défendre. N’ayant pas comparu, Me Antoine Mbengue, conseil du
président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar avait demandé que
l’opposition soit déclarée nulle et non avenue. Une proposition suivie
par le juge.
Car,
dans sa décision rendue hier mercredi, la troisième Chambre
correctionnelle du tribunal de grande instance (Tgi) de Dakar a débouté
Moustapha Cissé Lô. «Le prévenu ayant fait défaut, l’opposition est
nulle et non avenue. Le tribunal maintient la décision en toutes ses
dispositions», a prononcé le président Amath Sy.
Par
conséquent, la condamnation pour complicité d’escroquerie est confirmée
pour Moustapha Cissé Lô, qui a écopé de six mois assortis du sursis.
Son co-prévenu, Mamadou Yéro Guissé, Directeur de publication du site
senescoop, reconnu comme auteur principal, a également pris la même
peine, selon lesoleil.sn.
Le
juge a ordonné contre le journaliste l’interdiction d’exercer les
fonctions de directeur de publication pour une durée de six mois. En
outre, « El Pistelero » et Mamadou Yéro Guissé doivent, chacun, payer une
amende de 200 000 F Cfa. Le journal en ligne, déclaré civilement
responsable, doit allouer à Aymérou Gningue et à son épouse la somme de 5
millions de F Cfa au titre de dommages et intérêts.
Nos
confrères rappellent que dans cette affaire, le couple Gningue reproche
au site senecoop d’avoir diffusé, le 4 juillet 2020, un enregistrement
sonore titré: «Cissé Lô révèle un gros scandale : La femme de Aymérou
Gningue a reçu 40 tonnes de semences d’arachide.»
Selon la citation, outre ces accusations, des insultes ont été aussi proférées à l’endroit des parties civiles.