Hommage à Djibril Abou Aziz Badiane, Président l’Organisation nationale des droits de l’homme (Ondh)
Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens au plus profond de mon être.
Tu es parti pour toujours ce 4 juillet 2021, à la suite d’une courte maladie, sans crier gare, sur le bout des pieds rejoindre ton Seigneur.
Pendant plus de dix ans, tu m’avais recruté en qualité d’Assistant et de chargé de communication. Et au cours de notre compagnonnage, tu m’as appris tellement de choses que je ne peux énumérer ici. Tu m’as fait sillonner le Sénégal du nord au sud et d’est en ouest. Sans oublier les pays riverains comme la Gambie où nous nous sommes rendus trois fois.
Depuis ton départ de la fonction publique (1985) où tu fus élevé aux grades de chevalier et d’officier de l’ordre national du Lion, Pendant 34 ans, en fervent militant, tu t’es consacré totalement et entièrement à la défense, à la promotion et à la protection des droits humains.
Tu as fais le tour du monde pour apporter ton expérience et ton savoir-faire en ta qualité de consultant en droits humains.
Le Sénégal et la communauté des défenseurs des droits humains perdent en toi un homme engagé, un infatigable et ardent défenseur des causes justes et de la liberté d’expression, un grand homme, vertueux,.
Tous les stagiaires (Sénégalais, Canadiens, Français, Comoriens, Congolais, Gabonais…) qui sont passés à l’ONDH m’envoient des témoignages émouvants à ton endroit.
A ma tante, Madame Badiane, qui me considérait comme son fils et qui tout le temps prenait ma défense lorsque je déraillais, à ton homonyme Abou Aziz Badiane qui vit à l’unité 9 des Parcelles Assainies de Dakar, à tous les membres de ta famille et alliés, et enfin à toute la grande famille des défenseurs des droits humains je présente mes sincères condoléances.
Puisse Allah, dans sa divine miséricorde t’accueillir dans Son Très Saint Paradis.
Adieu Pa Badiane, comme on t’appelait si affectueusement !
PS : Voici ce que je retiens de toi : « Toujours tout faire pour permettre d’apporter des réponses à la satisfaction des préoccupations et des besoins des populations, dans ce monde en perpétuelles mutations, où les couches les plus démunies, subissent encore les conséquences de la pauvreté, un déni des droits humains, préjudiciable à la dignité humaine. »
Papis Sambou
papisambou@gmail.com