Base aérienne Léopold Sédar Senghor : Les Eléments français cèdent l’escale aéronautique à l’armée sénégalaise

Base aérienne Léopold Sédar Senghor : Les Eléments français cèdent l’escale aéronautique à l’armée sénégalaise

Fin de la présence des Éléments français au Sénégal (Efs) à la base aérienne Léopold Sédar Senghor. L’escale aéronautique qu’ils occupaient depuis 1942, a été définitivement cédée à l’armée de l’air sénégalaise. La cérémonie s’est déroulée hier jeudi, en présence du général Michel Delpit, Commandant des Efs, et du général Souleymane Sarr, Chef d’Etat-major de l’armée de l’air du Sénégal.
Les deux étoilés ont signé le document de rétrocession de la base aérienne. D’après le général Michel Delpit, c’est en 1942 que l’aventure a commencé à l’escale aéronautique. À l’époque, dit-il, la piste de Ouakam ne pouvait plus absorber tout le trafic aérien, à cause du conflit mondial. Les premiers avions à fouler ce tarmac, renseigne-t-il, furent les Dakotas et les Noratlas, rapporte «Le Soleil».
À partir de cette escale aéronautique, ces avions faisaient le tour de toute l’Afrique de l’Ouest. À partir de Yoff, les Forces françaises du Cap-Vert contribuaient aux opérations de maintien de la paix dans toute la sous-région. Elles participaient aussi à des missions humanitaires, en cas de crise ou de catastrophe naturelle.
Cependant, le départ définitif des Français de Yoff n’est pas «un désengagement», précise le général Michel Delpit. Il s’agit, à son avis, «d’une adaptation de notre dispositif de coopération qui est en évolution permanente pour répondre au mieux aux besoins des forces armées sénégalaises».
 Une nouvelle page se ferme donc à Yoff, mais une autre s’ouvre à Diass. En quittant l’aéroport Léopold Sédar Senghor, les Efs ont implanté une nouvelle escale aéronautique à l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Cet espace a été réceptionné depuis novembre 2020 et permet aux Efs de continuer leurs opérations en relation avec toutes les forces armées des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Souare Mansour

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