Lutte contre la Covid-19 : «Les vaccins ne doivent pas tuer…», (Immunologiste)
C’est un constat. Il y
a eu beaucoup de suspicions autour des vaccins. «Mais notre rôle est
d’apporter un éclairage par rapport à cela. Nous avons travaillé sur la
tolérance et sur l’innocuité des vaccins, parce qu’ils ne doivent pas
tuer personne. Il faut qu’on dise à la population que ces vaccins ont
suivi toutes les procédures, les étapes qu’il faut pour arriver à les
mettre au point», a fait savoir le professeur Tandakha Ndiaye Dièye.
Selon
l’immunologiste, toutes les phases ont été respectées, aussi bien la
bénignité que la dose. Ainsi, il rassure : «Dans nos pays, on a un
problème de maturation et, par conséquent, nous avons regardé tout cela
et l’efficacité des vaccins. Mais les parties les plus difficiles sont
les premières et deuxièmes phases, parce que c’est à ce niveau-là qu’on
doit convaincre la population que même s’il y a une apparition d’effets
secondaires, ce sont des effets secondaires qui sont attendus des
vaccins. Ce sont les effets secondaires graves qu’il ne faut pas avoir.
Et nous avons eu à partager tout ce que nous avons eu comme résultat,
cela à travers un forum qui a vu la participation de 400 personnes.»
«Tous les vaccins sont sûrs pour le Sénégal»
Dans
ce sens, Tandakha Ndiaye a informé que les experts ont donné un avis
sur ces cinq vaccins et c’est sur la base de cela que le ministère de la
Santé et l’Etat du Sénégal vont les faire venir.
«Tout
a été bien écrit et bien documenté. Les documents sont disponibles pour
vous dire que les vaccins sont sûrs. Ils sont utilisables aujourd’hui
dans le monde. Il y a 172 000 000 de doses distribuées dans le monde et
il y a plus de 5 000 000 de doses qui sont trouvées chaque jour. C’est
incroyable ! Cela veut dire que la ruée vers le vaccin et l’Afrique est
derrière tout cela. C’est là que nous devons nous poser des questions.
Est-ce que nous, nous contrôlons les vaccins ou est-ce que nous n’avons
pas assez d’experts pour expliquer à nos populations ce qui se passe
autour des vaccins ?», a fait remarquer l’immunologiste.