Délégation générale du Québec à Dakar : Le personnel local interdit de parler wolof.
Nommée
en septembre 2019 déléguée générale du Québec à Dakar, Fatima
Houda-Pepin a pris fonction au mois de novembre. Mais selon ici.radio-canada.ca
visité à Dakar, l’ancienne députée provinciale libérale devenue
indépendante, a refusé d’occuper son domicile de fonction sis à l’avenue
des Ambassadeurs qui coûte à l’Etat québécois 13 000 dollars par mois.
La représentante du Québec ayant préféré habiter au Novotel du 21
décembre 2019 au 18 février 2020 pour une facture salée de 11 344
dollars, soit 5 207 000 FCFA.
Selon
le ministère des Relations internationales et de la Francophonie
(MRIF), ce choix de résider à l’hôtel par Fatima Houda Pepin est lié à
des raisons de sécurité.
Pourtant
l’avenue où se trouve la résidence de la Délégation générale est l’une
des plus sûres de la capitale. Elle a quitté l’hôtel et occupe
maintenant un appartement moins coûteux, assure le MRIF.
Mais
selon le site de radio-canada, l’arrivée de Fatima Houda-Pepin a plongé
la Délégation générale du Québec de Dakar dans un climat délétère. Et
ce ne sont pas les employés sénégalais qui diront le contraire. Sous
prétexte que le français est la langue de travail au Québec, le
personnel local est interdit de parler wolof à l’intérieur de la
Délégation.
À
cela s’ajoute le licenciement à la date du 4 février de deux ménagères
sénégalaises qui percevaient chacune 175 000 francs par mois. Le préavis
de trois mois de salaire qui leur est dû n’est à ce jour pas versé.
Elles ont déposé une plainte au niveau de l’Inspection du travail et
seront fixées sur leur sort le 26 de ce mois.
Autant de faits ajoutés à d’autres qui ternissent, selon les employés excédés par le comportement de la Déléguée générale, l’image du Québec. Son ancien parti réclame son rapatriement si les faits à elle reprochés sont avérés.