Mali : Le faux combat des militaires
On casse tout et on reprend, comme en 1968, puis en 1991 et en 2012. La démocratie en Afrique prend parfois des allures d’une comédie de mauvais goût qui ne finit pas.
La gestion de la nation par le peuple est souvent comme une escroquerie à ciel ouvert. Car il y a toujours une caste qui surgit, quand ça ne va pas, avec la prétention de la légitimité populaire pour sauver le peuple avant de se faire renverser quelques temps après par une autre caste.
Pendant ce temps, le peuple continue à rêver et à proclamer son droit de choisir et de défaire librement ses dirigeants. Et ce, sans se rendre compte de son enlisement dans la boue de la pauvreté et du sous-développement.
En réalité, le mal n’est pas dans le système mais en chacun d’entre nous. « Si chacun arrêtait de mentir et de se mentir à soi-même bien des choses changeraient radicalement ».
C’est vraiment triste !