Vélingara : Soupçonné de détournement, des jeunes portent le combat contre le président du conseil départemental
Après le classement sans suite de la plainte d’un collectif de conseillers départementaux de Vélingara auprès du procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de Kolda, un collectif des jeunes citoyens est porté sur les fonts baptismaux le dimanche dernier. Ce, pour porter le «combat et inciter le président du conseil départemental à faire la lumière sur de présumés détournements de deniers publics dont il est accusé.
Selon
un communiqué parvenu à Seneweb, les membres dudit collectif de
Vélingara ont donné de la voix pour «signaler qu’ils vont battre le
pavée, si le préfet autorise leur demande bien sûr, pour exprimer leur
mécontentement par rapport à la gestion du conseil départemental et
exiger la lumière sur cette affaire de présumés détournements de deniers
publics».
«Nous allons demander au collectif
des conseillers départementaux le dossier qu’il a constitué pour saisir à
notre tour par une plainte le Parquet, l’IGE et l’OFNAC, histoire
d’édifier les populations que nous sommes sur la gestion financière du
président du conseil départemental», a souligne Landing Dramé, leur
porte-parole dans les colonnes du texte.
«une grosse nébuleuse autour de 122 millions de francs Cfa»
Le
collectif des jeunes citoyens de Vélingara entend ainsi remettre au
goût du jour «une histoire de présumé détournement portant sur près de
122 millions de francs Cfa». Car, selon toujours leur porte-parole, «une
grosse nébuleuse entoure certains marchés de gré à gré qui seraient
attribués à un GIE appartenant à l’épouse de l’accusé tout comme des
travaux comme ceux du hangar des locaux des TP qui ne sont pas réalisés,
et que les populations peinent à localiser, du matériel agricole qui
serait acheté et destiné à des producteurs, entre autres».
Enfin,
le texte rappelle qu’un collectif de conseillers départementaux avait
saisi la justice pour «faire la lumière sur ce présumé détournement de
derniers publics et que les partisans du président du conseil
départemental avaient rétorqué pour dire que leur mentor n’avait rien à
se reprocher, et que ces affabulations n’étaient que de la politique
politicienne».