Infection de Serigne Moustapha Sy: « L’information est vérifiée, fiable et crédible » (Appel)
L’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), qui « s’indigne » du saccage, ce lundi 3 août, des locaux du journal en ligne Jotaay et du quotidien «Les Échos», précise que l’information, à l’origine de ce cette attaque, était vérifiée, fiable et crédible.
« L’objet
supposé de l’attaque est la publication dans son édition de lundi d’un
article qui révèle l’hospitalisation du guide des Moustarchidines Wal
Moustarchidatis, Moustapha Sy, pour raison de Covid-19 à l’Hôpital
Principal de Dakar. Une information confirmée par des autorités de
l’établissement sanitaire. Des rédactions via leur groupe Whatsapp ont
eu à échanger sur cette information. Donc ce n’était point une fake news
encore moins une rumeur. L’information est bien vérifiée, fiable et
crédible », lit-on dans un communiqué de presse parvenu à Senewb.
Ibahima
Lissa Faye & Cie ont ainsi déploré cette pratique qui, pensent-ils,
était définitivement révolue au Sénégal depuis le saccage des locaux
des journaux L’As et 24 Chrono, il y a de cela plus de 10 ans. L’Appel
« trouve inacceptable que dans un Etat de droit des journalistes soient
agressés pour leurs écrits ou que des entreprises de presse soient mises
à sac pour la publication d’une information »
Selon
elle, « les éditeurs de la presse en ligne, comme tous les militants et
professionnels des médias, ont, par ailleurs, été surpris par la teneur
du communiqué sorti quelques heures après l’attaque. Ce texte fournit
suffisamment d’indices sur les motifs de l’expédition punitive et les
commanditaires ».
Ces
professionnels de la presse en ligne appellent ainsi « les organisations
membres de la Coordination des associations de presse (Cap) et tous les
militants de la liberté d’expression à se tenir debout pour dénoncer
cette barbarie mais surtout pour que les auteurs soient traqués et
sévèrement punis ».
Parce
que, disent-ils, cette attaque réveille le monstre et pourrait inspirer
d’autres renégats et fossoyeurs de la liberté de presse surtout en ces
temps de crise et de surchauffe du climat social.