Sibeth Ndiaye, chasseuse de talents bénévole chez LREM
L’ex-porte-parole du gouvernement
précise au « HuffPost » qu’elle ne sera pas rémunérée pour cette mission
inédite au sein du parti présidentiel.POLITIQUE – Si
elle ne fait plus partie du gouvernement, Sibeth Ndiaye va continuer à
jouer un rôle au sein de sa famille politique. Samedi 25 juillet, Le
Figaro rapportait que l’ex-porte-parole du gouvernement avait été nommée
membre de la « Commission nationale des talents » (CNT) de LREM.
Une
nouvelle instance au sein du parti macroniste, dont l’objectif vise à
repérer et faire émerger de nouveaux profils au sein de la formation
politique. « C’est une commission consultative qui a plusieurs objectifs :
veiller à la parité absolue, et repérer de nouveaux talents dont des
jeunes impliqués dans leur quartier qui n’ont pas eu l’opportunité de
faire Sciences Po ou d’être attaché parlementaire », a détaillé au
quotidien le co-président de cette nouvelle structure, Jean-Marc
Borello, précisant qu’il s’agit d’éviter l’écueil de « l’entre soi ».
Ce
mardi 28 juillet, Sibeth Ndiaye a confirmé l’information au HuffPost en
précisant qu’il s’agit d’une mission purement bénévole. Cette
macroniste de la première heure retrouvera dans cette commission
co-présidée par Justine Henry deux de ses anciens collègues au
gouvernement: Gérald Darmanin et Julien Denormandie.
Alors
que son entourage assurait qu’elle avait refusé plusieurs propositions
pour devenir ministre déléguée, Sibeth Ndiaye a quitté le gouvernement
en disant vouloir se « consacrer à (s)a famille, (s)es proches ».
« J’ai
toujours considéré qu’il ne fallait pas dans une démocratie vivace des
professionnels de la politique, mais des professionnels en politique. Ce
précepte je me l’applique aujourd’hui à moi-même », avait-elle déclaré.
Le
départ de cette ancienne strauss-khanienne, proche de Claude Bartolone,
intervenait dans un contexte d’éloignement du noyau historique qui a
entouré Emmanuel Macron dans la conquête du pouvoir (Ismaël Emelien,
Sylvain Fort, Benjamin Griveaux…) et dont le rôle en vue de 2022 est
toujours entouré d’incertitude. À moins que cette garde rapprochée ne
participe justement dans l’ombre à la préparation de la prochaine
échéance présidentielle.