ECO : Standard et Poors se dit pessimiste quant à l’adoption d’une monnaie unique.

ECO : Standard et Poors se dit pessimiste quant à l’adoption d’une monnaie unique.

Plusieurs fois soulevée, l’idée d’une monnaie commune à tous les pays de la zone CEDEAO n’a pourtant toujours pas vu le jour. Une situation qui pourrait perdurer. Dans son étude, l’agence américaine de notation confirme : le projet est « peu probable à moyen terme ». En cause ? La décision d’Abuja (capitale du Nigeria) de fermer ses frontières terrestres avec ses voisins, le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. Un choix lourd de conséquences. Car « le PIB nigérian représente environ les deux tiers du PIB de la Cedeao [670 milliards de dollars] et est plus de trois fois plus important que celui de l’UEMOA [130 milliards de dollars] », explique S & P.

Autre obstacle, l’incapacité de certains pays à remplir les critères de convergences nécessaires à la création d’une monnaie unique. Parmi eux, un taux d’inflation inférieur à 10 % et un déficit budgétaire en deçà de 3 % du PIB. « Aujourd’hui, seuls le Cap-Vert, la Guinée et sept des huit membres de l’UEMOA respectent ces deux critères », souligne S & P.

Souare Mansour

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