Le ministère de la santé recadre Alcaly Diouf qui a tiré à boulets rouges sur sa gestion de la covid-19
Ibrahima Fall monte au créneau pour défendre son ministère. En effet, le Chef de Cabinet de Diouf Sarr n’a pas apprécié la sortie du spécialiste en Marketing politique, Alcaly Diouf, sur senego. Ce dernier estime que les autorités “ont très mal analysé la pandémie…”. M. Diouf est allé même jusqu’à demander le limogeage de Diouf Sarr au profit de Éva Mary Coll Seck qui, d’après Alcaly Diouf a su gérer Ebola. D’où cette réaction de Ibrahima Fall.
Ne pas confondre les contextes…
” Alors qu’il est incapable de répondre, scientifiquement, à la question qui lui a été posée, il se confond épidémie et pandémie. Son mentor était face à une épidémie, tout le monde le sait. Alors qu’ici, on parle de pandémie avec des stratégies concertées et harmonisées au niveau de l’organisation mondiale de la Santé, au niveau de l’Afrique et de la sous-région. Nous sommes dans un contexte d’unité et de solidarité. Ceux qui s’activent pour manipuler l’opinion publique doivent arrêter… “, peste Ibrahima Fall.
… qui appelle à l’unité nationale
Selon lui, le Alcaly Diouf devrait plutôt voir comment contribuer au combat, “contre cette ennemie… La vérité, M. Alcaly est qu’en toute objectivité, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr est en train de conduire, remarquablement la riposte. Il fait que votre groupe garde sa sérénité, mette en avant l’intérêt général pour, ensemble vaincre la Covid-19. Comment peut-on faire la comparaison entre la France et le Sénégal”, s’est-il interrogé.
Comparaison n’est pas raison : “Essayons, ensemble de combattre l’ennemi…”
Non sans rappeler que la France a été débordé, avec des milliers de morts. Ce, poursuit-il, “au moment où au Sénégal, le personnel de Santé, nos services sont parvenus à prendre en charge plus de 3 milles cas positifs. Il s’y ajoute un excellent taux de guérison qui est à 50% et un taux de mortalité très faible, soit 3% en Afrique contre 6% en France…” Raison pour laquelle il exhorte M. Alcaly à “venir travailler. Au lieu de combattre une personne, essayons, ensemble de combattre l’ennemi…”, conseil-t-il.