Pr Seydi : «Au Sénégal, aucun décès n’est lié à l’hydroxychloroquine»
Les réserves de la revue médicale « The Lancet » sur les dangers de l’hydroxychloroquine semblent être du toc. Du moins, si l’on se fie aux propos du Professeur Moussa Seydi.
Il solde ses comptes après que l’Oms et la France ont décidé de mettre un terme aux essais cliniques avec l’hydroxychloroquine.
Selon
le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann,
aucun décès n’est lié à l’hydroxychloroquine au Sénégal, malgré l’étude
publiée par « The Lancet », la revue britannique, sur la dangerosité du
traitement.
«Depuis que nous avons commencé le
traitement, aucun cas de décès n’est lié à l’hydroxychloroquine au
Sénégal», a martelé le Pr Seydi dans un entretien accordé à
L’Observateur.
Selon des confessions de membres
de l’équipe du Professeur rapportés par le journal, l’antipaludique
utilisé depuis le début de la maladie dans les différents centres de
traitement livre des résultats satisfaisants.
Quid
des effets secondaires ? Le Pr Seydi a fait des analyses sur 362
patients et il a été constaté que seuls 12 cas souffraient d’effets
secondaires. Et ceux-ci étaient modérés. Il n’y avait pas d’effets
secondaires graves.
«Mais, le traitement était
suivi sur 4 patients, parce que les effets secondaires n’étaient pas
gênants. Pour les autres, on a dû arrêter le traitement», explique le Pr
Moussa Seydi.