Réouverture des classes d’examen : plus de 2.500 enseignants et 300 élèves doivent retourner à Fatick
Quelque 2.508 enseignants et 311 élèves concernés par la
réouverture des classes d’examen prévue le 2 juin sont actuellement hors
de la région de Fatick (centre) et doivent y retourner avant cette
date, a annoncé mercredi l’inspecteur d’académie Mamadou Niang.
‘’A ce jour, il y a énormément d’enseignants et d’élèves de l’académie
qui sont encore en dehors de la région. Pour ce qui concerne le
personnel enseignant, il y a 2.508 personnes. Et pour les élèves
candidats aux examens, il y en a 311’’, a précisé M. Niang lors d’une
réunion préparatoire de la réouverture des classes d’examen, en présence
du gouverneur de la région, Seynabou Guèye.
Selon l’inspecteur d’académie, les autorités ont pris l’engagement de
faire en sorte que les enseignants et élèves concernés puissent disposer
d’autorisations de circuler pour se rapprocher de leur école avant le 2
juin.
Une liste comprenant leur nom sera envoyée au ministère de l’Intérieur,
afin qu’il puisse leur délivrer ces autorisations, selon M. Niang.
Il signale que les toilettes de 67 écoles sont hors d’usage et doivent être réparées.
Quatre écoles n’ont pas d’eau coutante, a-t-il dit, ajoutant avoir fait
part aux autorités des besoins de l’académie de Fatick en termes
d’équipements de protection du Covid-19 (masques, thermoflashs,
détergents, etc.).
La réouverture des classes d’examen (CM2, troisième et terminale)
concerne 37.648 élèves de la région de Fatick. Et 421 candidats aux
examens professionnels doivent rejoindre leur école.
Le 11 mai, le président de la République, Macky Sall, a annoncé
plusieurs mesures d’‘’assouplissement’’ de l’état d’urgence, dont la
réouverture des classes d’examen prévue le 2 juin.
Les cours avaient été suspendus depuis le 16 mars en raison de la
pandémie de Covid-19, dont le bilan publié jeudi fait état de 30 morts,
de 2.812 personnes infectées et de 1.251 guérisons.
Le transport de passagers entre les régions, l’une mesures prises par le
gouvernement pour éradiquer la maladie, pourrait être un obstacle au
déplacement des élèves et enseignants qui doivent regagner les écoles.