Ces vérités du professeur Seydi qui dérangent…

Ces vérités du professeur Seydi qui dérangent…

Le Pr Moussa Seydi, ci-devant chef du Service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Fann, qui a été félicité par l’infectiologue français, le Pr Didier Raoult, pour sa position sur l’utilisation de la chloroquine dans la lutte contre le coronavirus, a dit des vérités qui dérangent. Son appréciation fait à Ziguinchor du plateau médical lui vaudra-t-il son fauteuil ?

L’infectiologue marseillais, Didier Raoult, réagissant sur une sortie du Pr Moussa Seydi pour sa position sur l’utilisation de la chloroquine, disait de lui qu’il «mène un travail admirable au Sénégal pour lutter contre le covid-19». Pour rappel, le Pr Moussa Seydi a été le premier à prévenir sur le virus du corona comme une urgence planétaire de Santé publique. Il insistait sur le port du masque pour faire face à la contamination et à la propagation de la maladie.

Mais depuis que le Pr Moussa Seydi a déclaré à Ziguinchor que «le plateau médical ne peut faire face au coronavirus», il est dans le viseur de ceux qui pensent le contraire.

En effet, au lendemain de sa sortie sur les manquements du plateau médical, le directeur du cabinet du ministre de la Santé, Aloyse Waly Diouf est monté au créneau pour des précisions qui ne confortent pas le Pr Seydi. Présent dans la capitale du Sud, l’infectiologue sénégalais de Fann, a affirmé qu’il est «inconcevable que Ziguinchor ne dispose pas d’un service de réanimation répondant aux normes pour faire face à des cas nécessitant une réanimation lourde».

Il avait ajouté que «Ziguinchor ayant une Unité de formation et de recherche à l’Université Assane Seck et des professeurs de talent dans cette Ufr», peut être mis à profit à cette fin. En tout cas, au niveau de la tutelle, les vérités crues du Pr Seydi n’ont pas trouvé écho favorable partout.

Pour le service de réanimation du Centre hospitalier régional de Ziguinchor, il a constaté pour le déplorer «qu’il n’est pas du tout fonctionnel et n’a pas été construit selon les normes». Toutes ces révélations n’ont pas été du goût de ce qui affirment qu’au Sénégal tout est à sa place pour faire face à toutes les urgences sanitaires.

Les propos du Pr Seydi ne sont pas appréciés par certains acteurs du secteur de la Santé. Si des détracteurs du Pr Seydi se signalent, il ne manque pas de défenseurs comme Abdourahmane Sow du Revocap. Ce responsable du Cos/M23 est pour l’éclatement de la vérité sur tout ce qui a trait à cette maladie.

Où est le «covid-organics» commandé par Macky ?

La chloroquine qui guérissait plusieurs malades du covid-19 a-t-elle atteint ses limites, vu le nombre de malades guéris annoncé ces derniers jours ? En tout cas, face aux réserves injustifiées de l’Oms, nombreux sont les Sénégalais qui pensent au remède malgache qui est en train de faire son chemin et des résultats. À propos de ce remède dont la matière qui la compose est suffisamment présente au Sénégal, les spécialistes sénégalais doivent faire comme les homologues malgaches pour le mettre à la disposition des malades.

Pour rappel, le Président Andry Rajoelina s’était invité le 19 avril dernier à la télévision malgache pour annoncer le lancement officiel du médicament préventif et curatif contre le covid-19. C’est une découverte par les chercheurs malgaches qui le nomment «Covid Organics», produit par l’Institut malgache des recherches appliquées (Imra), fondé par le professeur Albert Rakoto Ratsimamanga.  L’Organisation mondiale de la santé émet des mises en garde mais ne convainc pas, car c’est avec ce remède que Madagascar a réussi la prouesse de ne plus n’enregistrer de cas depuis qu’il est a été donné aux populations.

À l’heure où tous les pays d’Europe préparent le déconfinement, c’est ce remède que la Grande île de Madagascar a donné à ses élèves qui sont retournés à l’école mercredi dernier. Certains dirigeants africains comme le Président Macky Sall qui a félicité son homologue tout en commandant un lot de la potion magique attendent toujours le remède dont Félix Tshisekedi avait conseillé l’usage contre le paludisme qui, plus que covid-19, tue chaque année en Afrique, plus de 600.000 individus.

Souare Mansour

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