Iran: peines de prison jusqu’à dix ans confirmées pour huit écologistes

Iran: peines de prison jusqu’à dix ans confirmées pour huit écologistes

Une cour d’appel iranienne a confirmé des peines allant jusqu’à dix ans de prison contre huit militants écologistes iraniens accusés d’«espionnage», de «complot avec l’Amérique» et d’«atteinte à la sûreté nationale», a indiqué mardi l’Autorité judiciaire.À lire aussi : Iran: questions sur la mort suspecte d’un écologiste en prison

«La cour d’appel a confirmé (…) les condamnations des suspects dans l’affaire des soi-disant écologistes, que nous considérons pour notre part comme une affaire relevant de l’atteinte à la sécurité nationale», a déclaré le porte-parole de l’Autorité judiciaire, Gholamhossein Esmaïli, lors d’une conférence de presse télévisée.

Arrêtés début 2018, les huit accusés sont liés à une organisation de défense de l’environnement, la Fondation pour la faune persane. Quatre d’entre eux avaient été accusés de «corruption sur Terre», accusation passible de la peine de mort, abandonnée en octobre 2019. Un mois plus tard, les huit accusés avaient été condamnés en première instance à des peines de quatre à dix ans de prison pour espionnage et atteinte à la sûreté nationale. Ce sont ces peines qui ont été maintenues en appel.À lire aussi : L’Iran travaille sur treize scénarios pour venger la mort du général Soleimani

Niloufar Bayani et Morad Tahbaz ont été condamnés à dix ans pour «complot avec l’Amérique, un gouvernement hostile», a indiqué M. Esmaïli. Pour la même accusation, Taher Ghadirian et Houman Jowkar ont été condamnés à huit ans, et Sam Rajabi et Sépideh Kachani à six ans. Amir Hossein Khaléqi a été condamné à six ans pour «espionnage» et Abdolréza Koupayeh à quatre ans pour «collusion en vue d’attenter à la sûreté nationale», a ajouté le porte-parole. Arrêté en janvier 2018, le fondateur de la Fondation pour la faune persane, Kavous Seyed Emami, universitaire irano-canadien, est mort en prison en février 2018 à l’âge de 63 ans. Selon la version officielle, contestée par sa famille, il s’est suicidé par pendaison.

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Thierno

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