La France affirme que le Tchad reste attaché à la force antiterroriste du G5 Sahel

La France affirme que le Tchad reste attaché à la force antiterroriste du G5 Sahel
Le président tchadien Idriss Deby a semé la confusion et l'inquiétude au début du mois, lorsqu'il a déclaré que l'armée de son pays ne participerait plus à des missions au-delà de sa frontière.  Reuters

L’armée tchadienne est considérée comme l’une des plus professionnelles de la région et fait partie intégrante de la force G5 de 5 000 hommes.


La France affirme que le Tchad reste attaché à la force antiterroriste du G5 Sahel

L’armée tchadienne est considérée comme l’une des plus professionnelles de la région et fait partie intégrante de la force G5 de 5 000 hommes.

Le président tchadien Idriss Deby a semé la confusion et l'inquiétude au début du mois, lorsqu'il a déclaré que l'armée de son pays ne participerait plus à des missions au-delà de sa frontière.  Reuters
Le président tchadien Idriss Deby a semé la confusion et l’inquiétude au début du mois, lorsqu’il a déclaré que l’armée de son pays ne participerait plus à des missions au-delà de sa frontière. Reuters

19 avril 2020

Le Tchad reste attaché à la force antiterroriste du G5 Sahel, a annoncé vendredi le gouvernement français, une semaine après l’annonce par le président Idriss Deby que ses troupes ne participeraient plus aux opérations au-delà des frontières du Tchad.

L’annonce de Deby, à la suite d’une attaque militante de Boko Haram qui a tué 98 soldats tchadiens, a soulevé des questions sur l’impact sur la coopération régionale contre les extrémistes violents au Sahel.

L’armée tchadienne est un élément important de la force du G5, forte de 5 000 hommes, aux côtés du Burkina Faso, du Niger, du Mali et de la Mauritanie, en coopération avec les troupes françaises pour lutter contre une insurrection islamiste croissante.

« L’armée tchadienne est engagée sur de nombreux fronts », a déclaré la ministre française de l’armée, Florence Parly, lors d’une audition devant la commission sénatoriale française de la défense.

Elle a déclaré que le Tchad enverrait un bataillon dans le nord du Niger dans le cadre des opérations du G5, comme initialement prévu.

C’est la première fois que le gouvernement français commente depuis l’annonce du Tchad la semaine dernière.

M. Deby a surpris les partenaires du G5 et les forces anti-extrémistes françaises dans l’opération Barkhane au Sahel lorsqu’il a déclaré qu’aucun soldat tchadien ne participerait à des opérations en dehors de la frontière nationale.

Ses commentaires ont également alimenté la spéculation sur la manière exacte dont il envisageait de réaligner la coopération pour l’armée tchadienne, considérée comme l’une des plus professionnelles de la région.

L’armée tchadienne participe à la Force multinationale mixte (FMM), qui combat depuis 2015 Boko Haram, désormais très implanté dans le bassin du lac Tchad, à la frontière avec le Niger et le Cameroun.

Il fournit également des troupes à la mission des Nations Unies connue sous le nom de Minusma au Mali, où des militants ont intensifié leur campagne dans le centre du pays.

L’initiative du G5 Sahel a débuté en 2017 dans un dispositif visant à alléger la dépendance du Sahel vis-à-vis des troupes françaises. Mais il a rencontré des problèmes de financement, de formation et d’équipement.

Mme Parly devrait rencontrer son homologue tchadien la semaine prochaine, a annoncé vendredi son cabinet.

Elle a également déclaré: «Les choses ont toujours été suffisamment claires» entre Paris et N’Djamena depuis les propos du président.

Thierno

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