« Le ministère de la Santé et de la Santé et de l’Action sociale n’arrête pas de dire à la population de choisir le bon canal d’information, parce qu’on ne peut pas se fier à toutes les sources d’information », déclare le Pr Aïda Sylla, psychiatre et chef de la division santé mentale audit ministère.

Secret médical…

D’après Aïda Sylla, il est vrai que c’est une épidémie, une situation exceptionnelle, ou même des dérogations vont s’appliquer au secret médical, c’est-à-dire que c’est des maladies à déclaration obligatoire. Donc le secret médical n’est plus massif comme il l’était en temps normal. Mais il y a le respect de certaines confidentialités.

Informations…

Pour le professeur, à travers les informations données par le ministère de la Santé et de l’action sociale, on ne peut pas retrouver les personnes ni savoir qui elles sont. Elle pense que c’est de ce type d’information dont on a besoin pour que l’on prenne la juste mesure de cette épidémie. Elle pense aussi qu’il ne faut pas donner des détails aujourd’hui. Surtout qu’on parle de cas de contamination communautaire.

Propagation…

« Aujourd’hui, il y a des personnes indéterminées qui vont se promener dans la rue et propager la maladie, donc la bonne attitude c’est de se protéger de tout le monde parce que tout le monde est susceptible d’être un porteur potentiel de ce nouveau virus. Ce n’est pas parce que c’est un proche que je ne vais pas me protéger, tout le monde devra se protéger par la désinfection des mains, le port des masques », ajoute-t-elle.