Le Sénégal réalise sa première greffe de moelle osseuse

Le Sénégal réalise sa première greffe de moelle osseuse

Le 19 février 2025 marque un tournant historique pour la médecine au Sénégal avec la réalisation de la première greffe de moelle osseuse dans le pays. Cet exploit a été réalisé à l’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, sous la direction du Professeur Fatou Samba Ndiaye.

Selon un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale, « le patient, un homme sénégalais souffrant d’une maladie sanguine, a bénéficié d’une greffe autologue de cellules souches hématopoïétiques, une procédure dans laquelle les cellules souches sont prélevées sur le patient lui-même avant d’être réinjectées après traitement ».
Cet accomplissement est le fruit de plusieurs années de travail et de préparation.
« L’équipe médicale de l’Hôpital Dalal Jamm, soutenue par un partenaire, a assuré que cette greffe soit entièrement prise en charge financièrement, marquant une avancée notable dans l’accessibilité des soins de santé de haute qualité », d’après la même source. Qui renseigne que ce succès est le résultat d’un investissement majeur de l’État du Sénégal, qui a permis la construction d’un Centre d’hématologie clinique moderne, d’une valeur de 1,5 milliard de FCFA, équipé des technologies de pointe et répondant aux normes internationales.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a exprimé ses sincères félicitations au Professeur Ndiaye, à toute l’équipe médicale ainsi qu’au Directeur de l’Hôpital Dalal Jamm et à leurs partenaires pour cette réalisation exceptionnelle. 
Il a souligné que « cet exploit fait partie d’une série de réformes visant à renforcer l’autonomie du Sénégal en matière de soins de santé et à garantir une prise en charge de qualité pour tous ».
Pour rappel, la greffe de moelle osseuse est une étape cruciale dans le traitement de nombreuses pathologies hématologiques graves, et cette avancée ouvre des perspectives d’avenir prometteuses pour les patients sénégalais, qui n’auront désormais plus besoin de se rendre à l’étranger pour bénéficier de ce type de traitement de haute complexité.

Souare Mansour

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