Suspension de la couverture sécuritaire des combats : la réaction du CNG de lutte
Le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a réagi à la décision de la police nationale de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats de lutte.
« Le
règlement dit que sans sécurité policière, il n’y a pas de combat de
lutte », a déclaré dans le journal L’Observateur, Moustapha Kandji,
ancien promoteur et porte-parole du CNG. Et ce dernier de rappeler que
les textes du CNG stipulent que la présence policière est obligatoire,
que ce soit pour l’arène ou lors des simples face-à-face.
Pour
rappel, de graves violences ont marqué le combat entre Franc et Ama
Baldé. Des jets de pierres, des véhicules saccagés et des maisons
endommagées ont été signalés dans le quartier de Golf Sud. Ces incidents
ont tragiquement coûté la vie à Babacar Diagne, victime d’une violente
agression.
Dans son communiqué d’hier soir, la Police a relevé
des manquements du CNG de lutte. « Suite à cet énième manquement du
Comité national de Gestion de la Lutte (CNG) et des acteurs impliqués,
aux injonctions et recommandations à eux faites, notamment au sujet du
respect des horaires, de l’observation de la jauge et de la définition
d’itinéraires offrant moins de risques de confrontations entre groupe de
supporters, le Ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a
décidé de l’arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des
combats de lutte sur toute l’entendue du territoire national. »