Agnès Buzyn quitte le ministère de la Santé pour la course à la mairie de Paris en laissant derrière elle de lourds dossiers.

L’opposition fustige un « abandon de poste ». En quittant le ministère de la Santé pour se lancer dans la bataille de Paris, Agnès Buzyn lègue à son successeur Olivier Véran de nombreux dossiers chauds. À commencer par la crise du coronavirus, qui a fait une première victime en France la semaine dernière. Le neurologue macroniste devra également gérer la crise hospitalière et s’atteler à une réforme de la dépendance, engagement du président de la République. L’Express fait le point sur les dossiers qui attendent le nouveau ministre. 

La gestion du coronavirus

Vendredi dernier, Agnès Buzyn avait attribué à la pandémie sa décision de ne pas être candidate à Paris. « J’avais déjà un agenda très chargé, j’ai beaucoup de réformes dans le ministère, et s’est rajouté un surcroît de travail avec la crise du coronavirus, qui aujourd’hui m’occupe énormément », lâchait-elle. La crise a même pris une nouvelle ampleur avec l’annonce du décès d’un touriste chinois de 80 ans hospitalisé depuis plusieurs semaines à Paris.