Le formateur David Leisterh reste à la barre et appelle les présidents de parti à “un grand deal sur Bruxelles”
Le formateur bruxellois, David Leisterh (MR), reste à la barre des négociations dans la capitale. Il va lancer une invitation aux présidents de parti nationaux francophones à discuter afin de sortir de l’impasse actuelle. Il abordera la question de la simplification des institutions bruxelloises, a-t-il annoncé vendredi au cours d’une conférence de presse aux côtés du président de son parti, Georges-Louis Bouchez.
Pour rappel, après le refus du PS de monter dans un gouvernement régional à Bruxelles avec la N-VA, le MR et les Engagés examinaient la possibilité de constituer à quatre une majorité alternative du côté francophone, avec Ecolo et DéFI. Les Verts ont toutefois rejeté l’appel du pied des libéraux et des centristes.
“Bruxelles aujourd’hui brûle et tout le monde reste au balcon”, a lancé vendredi le formateur bruxellois David Leisterh, déplorant un déficit de 2 milliards d’euros pour la région capitale. “Je ne battrai pas en retraite. Je reste formateur. Je resterai à essayer de former un gouvernement chaque heure, chaque jour qui vient. Je reste à la barre même si certains veulent affaiblir le gagnant des élections qu’est le MR”, a-t-il assuré.
“On assiste à une désertion des uns et des autres face à leurs responsabilités. Or, Bruxelles est au bord du gouffre sur le plan de la sécurité, de la mobilité, de l’économie ou du budget”, a averti M. Bouchez.
Le MR veut simplifier les institutions bruxelloises
Bruxelles est une région, mais aussi la capitale du pays, a-t-il fait valoir. Dès lors, “dans les prochaines heures”, le formateur bruxellois va lancer une invitation aux présidents de parti nationaux, d’abord les francophones “pour l’instant”, pour discuter afin de sortir de l’impasse actuelle et à négocier “un grand deal sur Bruxelles”.
La situation bruxelloise est évoquée aussi à la table des négociations fédérales, selon Georges-Louis Bouchez. À ses yeux, si les Bruxellois veulent garder leur destin en mains, ils doivent accepter de mener certains débats, notamment sur la simplification des institutions administratives et politiques.