Dans sa livraison de ce mercredi, Source A souffle que l’affaire défraie la chronique à Liberté 6. Où M. D. S., gérante de multiservice, a poussé le bouchon jusqu’à porter plainte au niveau du commissariat de Dieuppeul après avoir simulé une agression. 

Dans sa plainte déposée le 18 novembre dernier, l’accusatrice soutient avoir «été menacée avec une arme blanche» et que «ses bourreaux ont emporté la recette de trois millions de francs Cfa, appartenant à sa patronne», renseigne le journal. Ce n’est pas tout car la plaignante déclare avoir également perdu «son téléphone portable et deux autres [appareils] professionnels», poursuit la source. Qui signale toutefois que M. D. S. s’est emmêlée les pinceaux face aux enquêteurs. 

«En effet, elle avait déclaré dans sa plainte qu’il s’agissait de deux motos avant de dire dans son audition qu’il s’agissait d’une seule moto avec deux personnes à bord», reprend le quotidien d’information. Pour ne rien arranger, enchaîne Source A, les limiers font une descente sur les lieux et interrogent les riverains dont des vendeurs de fruits. Qui font savoir «qu’aucun cas d’agression ne leur a été signalé». Soupçonneux, les enquêteurs soumettant la gérante de multiservice a un feu roulant de questions, notamment sur l’argent volé. «Une partie de [la recette de trois millions] devait normalement se trouver dans les comptes Wave et Orange Money en guise de fonds de caisse. [Or, ce n’est pas le cas]», s’interrogent les policiers. M. D. S. déclare «avoir tout vidé le jour même de l’agression» sans donner de raison valable. 

Acculée, la gérante de multiservice craque et passe aux aveux, confiant «avoir profité du voyage de sa patronne pour détourner l’argent et monter l’histoire de l’agression». 

Suite à la plainte de sa patronne, M. D. S. a été déférée au Parquet, ce mardi, pour abus de confiance, vol au préjudice de son employeur et destruction de biens d’autrui. «Les téléphones qu’elle avait soigneusement gardés chez elle ont été récupérés et remis à ses collègues», complète Source A.