« Revenir à Dakar ARENA me rappelle… » Cheikh SARR, coach du Rwanda
Cheikh Sarr, l’entraîneur sénégalais qui dirige actuellement les sélections nationales du Rwanda chez les filles comme chez les garçons, a avoué avoir un ressenti en faisant son retour à Dakar Arena, cinq ans après sa défaite en finale de l’Afrobasket féminin face au Nigeria, alors qu’il entraînait les Lionnes du Sénégal.
« Revenir ici, c’est une bonne chose, mais on prend les mauvais trucs et on les jette à la poubelle »
« La
finale contre le Ngéria, je ne pense pas qu’on a mal fait. On a perdu
dans la dernière seconde, on a raté des lancers-francs. Yacine a perdu
la balle. Je n’étais pas sur le terrain. On devait battre le Nigéria qui
était championne en titre. Revenir ici, c’est une bonne chose. Je
ressenti quelque chose en revenant dans cette salle. Je suis
professionnel. On prends les mauvais trucs et on les jette à la
poubelle. Je suis fier de revenir chez moi », a-t-il déclaré en
conférence de presse, ce vendredi, après sa défaite (58-81) face à la
sélection masculine du Sénégal, dans le cadre des éliminatoires de
l’Afrobasket 2025.
Le Sénégal, une grosse équipe
Parlant
du match perdu ce soir, le technicien a relevé la qualité de l’équipe
sénégalaise. « Le Sénégal est une grosse équipe, ils ont un nom et des
joueurs qui jouent en Euroleague. La moitié de nos joueurs ne sont pas
là. Quand on venait, on savait qu’il y a eu de bons arrières. Badio
(Brancou) est un des meilleurs en Afrique, Youssouph (Ndoye) pareil.
Mais on était bon dans les tirs, moins au 1e quart-temps. Après, ils ont
isolé William comme on l’avait fait avec Brancou Badio. Si nos tirs
ouverts rentraient, ce serait un match serré. 7 sur 39 tirs à trois
poins. Le Sénégal doit corriger cela »
Chances
« C’est
des matchs de goal-average. On va essyarer de gérer la différence. Cela
nous est arrivé contre le Cameroun. On a essayé la zone press mais on
va jouer sérré. Car gagner 1 ou 2 points, c’est la même chose.
Il
faut aller soigner mon meneur titulaire. C’est lui qui a vraiment géré,
avec des tirs ouverts. S’il n’était pas blessé, ce serait une autre
histoire. Il a eu 18 minutes sur quelqu’un qui devait faire 35. On a
pris un coup sur ça. »