Tivaouane, d’informer ou de dire au Khalife général Serigne Babacar Sy Mansour, que l’ouvrage qu’il avait demandé, c’est-à-dire le forage que nous avons réalisé dans la mosquée, par la Sones, sera rétrocédé à l’État ». Ces propos émanent du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, qui se réjouit de sa visite dans la grande mosquée de Tivaouane en cours de construction.

« Nous avons déjà pris toutes les dispositions au niveau du Ministère, toutes les procédures administratives sont en train d’être accélérées pour que le processus soit terminé avant le Gamou afin que le président de la République puisse avoir le plaisir de donner cet ouvrage important qui, non seulement va régler définitivement la question de l’eau dans la mosquée, mais aussi pouvoir injecter cette eau dans le réseau de distribution de la ville pour le renforcer et permettre aux populations de Tivaouane d’avoir en permanence de l’eau potable », a dit M. Dièye.
À Tivaouane, magnifie le ministre, « tout est en train d’être mis en œuvre et en place », et de rassurer : « d’ici le Gamou tout sera prêt, nous allons pouvoir livrer tous les travaux qui ont été faits afin que nos compatriotes qui viendront à Tivaouane puissent passer un Gamou dans d’excellentes conditions et qu’ils puissent prier pour le Sénégal, prier pour les projets que porte le président de la République, dont l’eau et l’assainissement ». Pour dire, selon le ministre, « l’importance qu’il accorde à la question de l’accès à l’eau comme pilier central du développement économique et social et la transformation structurelle ».
Il informe que « Même en Chine, dans ses discussions avec le chef d’État chinois, la question de l’eau et des projets relatifs à l’hydraulique ont été au cœur de leurs discussions, et c’est le premier projet qu’il a présenté en Chine, pour dire que la Chine et tous les partenaires doivent venir appuyer le Sénégal à réaliser ses grands projets structurants et englobants de maîtrise de l’eau, à la fois l’eau potable pour la population, aussi l’eau agricole pour pouvoir cultiver 12/12 mois afin d’atteindre notre autosuffisance alimentaire ».
Mais, remarque Dr Dièye, « qui dit utilisation de l’eau, dit aussi ce qu’il faut faire de cette eau déjà utilisée qui devient des eaux usées qu’il faut traiter par l’assainissement ». C’est pourquoi, dit-il, « l’assainissement est aussi un pilier important, et dès la fin de l’hivernage, après le Gamou, comme il l’a annoncé à Touba, sans doute, il le fera aussi à Tivaouane, les Cités religieuses comme les grandes villes du Sénégal connaîtront une transformation systémique en termes de maîtrise de la question de l’assainissement avec des projets d’envergure pour sortir de la routine consistant à faire chaque année de petits projets qui ne résolvent pas les problèmes, mais aller vers des projets d’envergure sur le long terme, qui régleront définitivement les questions auxquelles notre peuple est confronté ».