Fièvre du Nil occidental : cinq choses à savoir sur cette maladie apparue à Kaffrine
L’affectation est transmise à
l’homme par un moustique. Elle n’est pas mortelle et est, à 80%,
asymptomatique. Dans les colonnes de L’Observateur, le directeur
régional de la santé, Dr Mbaye Thiam, en dit plus.
1. Apparition
La
fièvre du Nil occidental est apparue au Sénégal au niveau du district
sanitaire de Kaffrine, le 9 juillet dernier. Cette zoonose (maladie
infectieuse passée de l’animal à l’homme) est transmise par la piqûre
d’un «genre de moustiques dont diverses espèces sont vectrices de
pathogènes importants» (culex). Elle a été détectée grâce au dispositif
national de surveillance épidémiologique.
2. Patient zéro
La
fièvre du Nil occidental a été découvert pour la première fois chez une
patiente du district sanitaire de Kaffrine. Il s’agit d’une jeune fille
de 18 ans. Prise en charge, elle ne présente aucune séquelle et n’a pas
transmis la maladie à son entourage.
3. Symptômes
Dans
80% des cas, la fièvre du Nil occidental est asymptomatique. Mais, elle
peut provoquer chez la personne affectée de la fièvre, des céphalées,
une asthénie (communément appelé fatigue), des nausées, des vomissements
et une éruption cutanée. «Des complications peuvent toutefois survenir
chez des personnes qui ont un terrain particulier, comme l’âge avancé ou
l’immunodépression», complète le directeur régional de la santé de
Kaffrine, Dr Mbaye Thiam.
4. Traitement
Pour
l’heure, aucun vaccin ou traitement spécifique contre la fièvre du Nil
occidental ne sont disponibles, mentionne Dr Mbaye Thiam. Selon
L’Observateur, ce dernier souligne que «même si la maladie se transmet
de façon vectorielle, elle n’est pas mortelle».
5. Prévention
Tout
en rassurant les populations, les invitant à garder leur sérénité, Dr
Thiam leur conseille de consulter un médecin en cas de signes suspects
et d’utiliser des «moustiquaires imprégnées pour se protéger contre les
piqûres des moustiques».