L’immunité de Joëlle Milquet bientôt levée? L’ancienne ministre réagit

L’immunité de Joëlle Milquet bientôt levée? L’ancienne ministre réagit

L’ancienne ministre et ex-présidente du cdH (devenu “Les Engagés”), Joëlle Milquet, a exprimé mercredi “son étonnement” face à la révélation par la presse d’une possible demande de levée d’immunité à La Chambre la concernant, à propos des règles applicables aux collaborateurs de cabinet dans une affaire remontant à dix ans. Rédaction 13-03-24, 07:54 Source: BELGA

Elle conteste également, dans un communiqué, “comme elle le fait depuis plus de dix ans”, “qu’elle-même, ses collaborateurs ou collègue aient commis la moindre irrégularité ou le moindre acte délictueux”, alors qu’il ne s’est agi, selon elle, que d’activités classiques de collaborateurs de cabinets parfaitement légales si l’on prend la peine de considérer les règles applicables aux cabinets.

Cela fait dix ans qu’un dossier pour prise illégale d’intérêt est pendant à l’encontre de Mme Milquet. L’ex-présidente du cdH est soupçonnée d’avoir engagé des collaborateurs dans son cabinet, lorsqu’elle était ministre fédérale de l’Intérieur et vice-Première ministre, pour les affecter à des tâches liées à sa campagne électorale, ce qu’elle conteste. En 2015, elle avait été inculpée et contrainte de démissionner de son nouveau poste de ministre de l’Éducation à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

“Un problème juridique d’interprétation”

Mme Milquet rappelle mercredi que cette instruction porte sur la contestation des règles applicables aux collaborateurs de son ancien cabinet et non sur des emplois fictifs. “Le dossier ne porte que sur un problème juridique d’interprétation entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif concernant le type de règles spécifiques et dérogatoires applicables aux cabinets et aux collaborateurs (engagements, heures de travail, congés, missions de type politique)”, ajoute le communiqué. Selon Mme Milquet, les spécificités propres aux cabinets sont niées par le parquet dans le but d’y faire appliquer erronément les règles des administrations de la fonction publique.

Souare Mansour

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