Nouvelle-Zélande: la première députée réfugiée démissionne après des vols à l’étalage
La première réfugiée à
avoir été élue au Parlement de la Nouvelle-Zélande a démissionné mardi
après avoir commis des vols à l’étalage qu’elle a mis sur le compte d’un
fort stress professionnel.
Originaire
d’Iran, Golriz Ghahraman, députée de 42 ans du parti Vert de
centre-gauche, est arrivée enfant en Nouvelle-Zélande, où l’asile
politique et le statut de réfugiée lui ont été accordés.
Il
lui est reproché d’avoir commis des vols dans une boutique de vêtements
de luxe à Auckland et chez un revendeur d’habits dans la capitale du
pays, Wellington, fin 2023.
« Ce
n’est pas un comportement que je peux expliquer », a déclaré celle qui
était avocate défenseure des droits humains aux Nations unies avant
d’intégrer le Parlement néo-zélandais en 2017.
Un
fort stress professionnel l’a conduite à agir d’une manière « qui ne
(lui) ressemble pas », a-t-elle exprimé dans un communiqué.
Selon
le professionnel de santé mentale qui s’occupe d’elle, de récents
événements ayant provoqué un stress extrême ainsi que des traumatismes
passés peuvent expliquer ces vols, a ajouté Mme Ghahraman.
« J’ai laissé tomber beaucoup de gens et je suis vraiment désolée », a-t-elle assuré.
La
semaine dernière, les Verts avaient annoncé sa mise en retrait pendant
les investigations de la police, qui enquête sur trois accusations de
vol au total.
Les
co-leaders du parti, Marama Davidson et James Shaw, ont estimé dans un
communiqué qu’il était « clair » que leur collègue était en « état de
stress extrême ». « Elle a pris ses responsabilités et s’est excusée. Nous
appuyons sa décision de démissionner », indique le texte.