“S’il vous plaît, finissons le travail”, a lancé vendredi le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, à la reprise des négociations sur le climat qui doivent, théoriquement d’ici mardi, accoucher d’un texte final.

“Nous avons la possibilité d’un changement de paradigme qui peut définir les économies mondiales et notre avenir, et placer les plus vulnérables au cœur de l’action climatique”, a-t-il déclaré, au lendemain du jour de repos de la COP28, devant des représentants des près de 200 pays réunis à Dubaï, qui débattent plus que jamais de l’avenir des énergies fossiles. Les délégués cherchent un terrain d’entente sur une formule qui pourrait figurer dans le texte final sur les énergies fossiles: le charbon, le pétrole et le gaz, principaux responsables du changement climatique.

“Cette COP est différente, elle a écrit une page d’histoire”, a insisté vendredi Sultan Al Jaber, qui s’est déjà dit déterminé à terminer la conférence à l’heure mardi, c’est-à-dire à 11h locale (08h, heure de Bruxelles), ce qui serait un exploit au vu des retards habituels pour cet événement annuel sous l’égide de l’Onu. L’an dernier, le président égyptien de la COP avait lui aussi exhorté les délégués à conclure dans les temps, ce qui n’avait pas empêché la COP27 de jouer les prolongations… Il a aussi appelé vendredi à aboutir à un “résultat sans précédent”. “Nous avons surpris les sceptiques et inspiré les optimistes”, s’est-il félicité.