Mia Shem, une des otages franco-israélienne les plus connues, a été libérée ce jeudi en même temps qu’une autre Israélienne, après 54 jours de captivité. Elle avait été enlevée au festival de musique “Tribe of Nova”, dans le désert du Néguev, où 364 personnes ont été tuées le 7 octobre.

La jeune femme de 21 ans était apparue le 16 octobre dans une vidéo diffusée par le Hamas, allongée et recevant des soins au bras. À l’annonce de sa libération, son père David Shem a fait part de sa vive émotion. “Je ne vais pas la quitter pendant un bon bout de temps”, a-t-il déclaré à la chaîne de télévision israélienne Channel 12, affirmant que c’était “le plus beau jour” de sa vie.

Une séquence vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre Keren, la mère de Mia, en larmes de bonheur au téléphone, disant “Elle revient à la maison”. Cette scène fait suite à une conférence de presse émouvante qu’elle avait tenue à Tel-Aviv le 17 octobre, où elle implorait les leaders mondiaux d’intervenir pour la libération de son “bébé”. Cette demande faisait suite à la publication par le Hamas de la vidéo de Mia.

Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont libéré dans la nuit de jeudi à vendredi de nombreux prisonniers et otages, quelques heures à peine avant la reprise des conflits. Parmi les personnes libérées se trouvent des Israéliens et des binationaux d’Uruguay, du Mexique et de Russie, a annoncé le Qatar. Dans la foulée, Israël a libéré trente Palestiniens, tous des femmes et des mineurs détenus dans des prisons israéliennes.

La trêve a permis jusqu’à présent la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 240 prisonniers palestiniens. Une vingtaine d’étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l’accord.