Cinq jeunes militaires belges font actuellement l’objet d’une enquête du parquet fédéral pour des faits de négationnisme, d’incitation à la haine et de propos xénophobes, islamophobes et antisémites. L’armée les a suspendus en attendant le résultat de la procédure judiciaire, rapporte jeudi Sudinfo.

Le début de l’enquête remonte à 2021 quand la Sûreté de l’État a découvert que l’un des cinq jeunes était parti en stage de tir en Pologne avec une organisation privée soupçonnée d’avoir des accointances avec l’extrême-droite.

Les cinq jeunes communiquaient entre eux via Messenger, Telegram, Whatsapp ou encore via le dark web mais certains propos ont également été diffusés sur Facebook. Ils sont aussi soupçonnés de harcèlement vis-à-vis d’un de leurs collègues militaires, noir.

Unia, le service public indépendant de lutte contre la discrimination et de promotion pour l’égalité des chances s’est constitué partie civile dans cette affaire.