Un rassemblement pro-palestinien s’est tenu dimanche après-midi à Saint-Gilles. À l’origine, l’organisation Samidoun, le “réseau de solidarité aux prisonniers palestiniens”, qui a déjà programmé des événements similaires dans d’autres pays européens et qui a récemment été interdite en Allemagne. Le rassemblement n’a pas été officiellement autorisé, mais les autorités locales ne s’y sont pas opposées non plus.

Le bourgmestre de Saint-Gilles, Jean Spinette (PS), “nous a fait savoir qu’il ne voulait pas tolérer la manifestation, mais qu’il ne voulait pas non plus provoquer avec une interdiction », clarifie Sarah Frederickx, porte-parole de la zone de police de Midi, à nos confrères du Nieuwsblad. “Il nous a donné un cadre clair sur ce qui ne pouvait absolument pas être toléré, comme des comportements ou des chants antisémites, et des discours haineux.”