3000 MÉNAGES DE MÉDINA BAYE RACCORDÉS AU RÉSEAU DE L’ONAS : LES BÉNÉFICIAIRES VANTENT LES BIENFAITS DU TOUT À L’ÉGOUT

3000 MÉNAGES DE MÉDINA BAYE RACCORDÉS AU RÉSEAU DE L’ONAS : LES BÉNÉFICIAIRES VANTENT LES BIENFAITS DU TOUT À L’ÉGOUT

3000 MÉNAGES DE MÉDINA BAYE RACCORDÉS AU RÉSEAU DE L’ONAS : LES BÉNÉFICIAIRES VANTENT LES BIENFAITS DU TOUT À L’ÉGOUT

La ville de Médina Baye a été bien arrosée, le 24 septembre 2023. Le lendemain, il y avait quelques flaques sur les routes. Ce décor n’est rien par rapport aux années précédant la construction du réseau d’assainissement. Le reflux des eaux usées était quasi permanent. Une bonne partie de Médina Baye est assise sur une nappe affleurante. Ces eaux usées constituent un facteur de risque de maladies pour les populations et notamment pour les enfants. « Dans nos ménages, nous avions souvent des enfants qui avaient la diarrhée et les maladies respiratoires. C’était difficile de respirer avec les eaux des fosses étaient mélangées avec les eaux pluviales », a confié Aïssatou Sokhna du quartier Fass Cheikh.
La remontée de la nappe catalyse le remplissage des fosses. Dans ce quartier, la vidange était une charge incompressible pour les ménages. C’était un fardeau jusqu’à la mise en service du réseau d’évacuation des eaux usées. « Nous étions obligés de vider fréquemment nos fosses. Beaucoup de ménages ne pouvaient pas le faire parce qu’il faut aussi manger et faire face à d’autres dépenses. Mais beaucoup étaient dans l’obligation de le faire sinon, on n’avait pas un bon cadre de vie », raconte Aïssatou Sokhna.

A Médina Baye, l’extension du réseau est une demande sociale. Elle est portée par des anonymes et des leaders locaux d’opinion. Au Poste de Santé de Fass Cheikh Tidiane, au milieu des femmes qui faisaient la queue devant l’Infirmière chef poste, il y avait Marième Thiam. La marraine de quartier vit dans un ménage raccordé à tout à l’égout. Le jour de notre passage, elle a consacré un peu de son temps à faire un plaidoyer pour le raccordement d’autres familles, des postes de santé, des écoles primaires et des collèges. « Les branchements de l’ONAS ont réduit les dépenses et les maladies surtout des enfants. Auparavant, certains ménages éprouvaient de la gêne en accueillant des parents, des invités lors du Gamou. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il faut par contre raccorder les écoles, les postes de santé. Leurs fosses se remplissent vite et les élèves sont obligés faire leurs besoins dans les maisons des alentours », a demandé la marraine de quartier (Badiènou Gokh).

Dans la cité religieuse de Médina Baye, on dénombre 3000 ménages raccordés à tout à l’égout. « L’ONAS a une station de pompage d’eaux usées de 400 m3/heure, 20 km de réseau. Les eaux usées de toute la cité religieuse sont pompées vers la station de Koundam pour le traitement », explique Abdoulaye Aw, chef du service régional de l’ONAS à Kaolack.

Souare Mansour

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Si vous souhaitez recevoir votre revue de presse par email chaque matin, abonnez ici !