En s’apprêtant à quitter son poste d’affectation à Dakar qu’il occupait depuis 2019, l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot, est revenu, ce vendredi, lors d’un déjeuner d’adieu, sur ses souvenirs pendant sa mission au pays de la Téranga.

« C’est des moments charnières, ces quatre années au Sénégal. Je me souviens du COVID », a-t-il d’abord rappelé, relevant des périodes difficiles. Peu après son arrivée, à Dakar, Philippe Lalliot était aussitôt tombé sur une petite aventure. « J’ai une anecdote. Je devais tenir une conférence de presse pour annoncer le report des JOJ (Jeux Olympiques de la Jeunesse) de 2022 à 2026. J’ai encore le souvenir de cette conférence de presse », a-t-il raconté ce moment crucial pour le sport sénégalais. « C’est une décision sage prise par le Sénégal », a salué le diplomate, rassurant que « ces JOJ vont être un bon moment ».

Toujours dans ses souvenirs, l’ambassadeur de France au Sénégal, se rappelle du sacre des Lions du Sénégal lors de la Coupe d’Afrique des Nations de football à Yaoundé (Cameroun). « Le jour de la finale de la CAN, c’était le désert total. Mais une heure avant le coup d’envoi la ville s’était massée », a-t-il raconté, avouant avoir vécu des moments inoubliables au soir du 06 février 2022. « Donc le sport est un domaine consensuel », a soutenu Philippe Lalliot lors d’un déjeuner d’adieu offert par le président du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye.



Devant l’assistance et face à l’émotion, le diplomate a également relevé la coopération sportive entre la France et le Sénégal. Selon lui, le sport-étude et la culture restent des éléments clés synonymes de feuille de route afin de bâtir ces activités physiques qui se présentent sous forme de jeux individuels ou collectifs.

Pour terminer, Monsieur Lalliot a évoqué la coopération internationale tout en évoquant la valeur du sport et l’olympisme. « C’est une manière d’apprendre à se déplacer, travailler les uns avec les autres… », a -t-il soutenu, appelant à s’inspirer de l’olympisme.