Les garde-côtes philippins accusent la Chine de manœuvres “très dangereuses”

Les garde-côtes philippins accusent la Chine de manœuvres “très dangereuses”

Les garde-côtes philippins ont accusé mercredi des patrouilleurs chinois d’avoir voulu bloquer deux de leurs navires dans les eaux disputées de la mer de Chine méridionale, qualifiant leurs manœuvres de “très dangereuses”. Rédaction 05-07-23, 11:08 Source: BELGA

Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale malgré les prétentions rivales des Philippines, du Vietnam ou de la Malaisie, faisant fi d’un jugement international de 2016 en sa défaveur. Manille se plaint de voir ses navires patrouillant dans ces eaux contestées régulièrement surveillés ou bloqués par des garde-côtes ou des bateaux de la marine chinoise.

“Très dangereux”

Selon les garde-côtes philippins, le dernier incident en date est survenu le 30 juin lors d’une opération de routine pour approvisionner des marins sur un navire vétuste échoué, afin de marquer les prétentions territoriales de Manille, sur l’atoll Second Thomas, à environ 200 km de l’île philippine de Palawan et à plus de mille kilomètres de l’île de Hainan, les terres chinoises les plus proches.

A l’approche du récif, les deux bateaux des garde-côtes philippins qui escortaient la mission ont été approchés par deux navires de garde-côtes chinois. L’un des vaisseaux chinois est venu jusqu’à environ 90 mètres de la proue du BRP Malabrigo, obligeant son commandant à ralentir pour éviter une collision, a déclaré aux journalistes le contre-amiral Jay Tarriela.

“Ils ont mené dangereusement diverses manœuvres, croisant même la proue des navires des garde-côtes philippines, et à cette distance c’est très dangereux car cela peut conduire à une collision”, a ajouté Jay Tarriela, porte-parole des garde-côtes philippins pour la mer des Philippines occidentales selon la dénomination utilisée par Manille.

Souare Mansour

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Si vous souhaitez recevoir votre revue de presse par email chaque matin, abonnez ici !