Arrêt de travail à Solance Industrie : Les travailleurs de l’usine de fabrication de batteries croulent sous le poids des exportations et de la cherté du plomb

Arrêt de travail à Solance Industrie : Les travailleurs de l’usine de fabrication de batteries croulent sous le poids des exportations et de la cherté du plomb

Après un an d’existence, Solance Industrie, une usine de fabrication de batteries installée à Sandiara, peine à écouler ses produits. Pis, le matériel dont ils ont besoin pour travailler est devenu encore plus cher, depuis leur installation. 

L’usine emploie plus de deux cents jeunes garçons et filles. Aujourd’hui, leur activité est menacée par la rareté et la cherté de leur source de production : le plomb. Depuis plusieurs jours, ces employés ne travaillent plus. 
« Nous n’avons plus de matière première pour continuer les travaux. Il y a des entreprises qui achètent cette matière première et qui l’exportent. De plus, elle est devenue excessivement chère. Notre capacité de production est de 30 000 batteries par mois, mais vu que nous ne parvenons pas à écouler nos produits, nous limitons la production. Nous demandons à l’État de nous soutenir, de nous aider à réglementer le secteur et à diminuer l’exportation de batteries », implore El Hadj Sarr, un agent de Solance.
Seule entreprise de fabrication de batteries en Afrique de l’Ouest, Solance Industrie risque de fermer ses portes, si l’État n’intervient pas.
« Nous avons aussi un problème de commercialisation, parce qu’il y a des batteries importées. Elles sont extrêmement nombreuses que nous ne pouvons et n’arrivons pas à commercialiser notre production. Il y a une grande différence entre les batteries importées et la fabrication locale. Elles sont moins chères, certes, mais leur qualité laisse à désirer. Nos batteries sont de très bonne qualité et ont une plus grande assurance et résistance », révèle Moustapha Sall, responsable du personnel et marketing de Solance Industrie.
Les jeunes agents de la boite invitent aussi le maire de la commune de Sandiara,  Dr Serigne Guèye Diop, qui n’avait ménagé aucun effort pour l’installation de cette entreprise, à les soutenir pour la sauvegarde de cet outil qui a sorti beaucoup de jeunes du chômage.

Souare Mansour

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