État-civil : Le ministre Mamadou Talla lance la campagne nationale d’informations et de sensibilisation, à Diourbel
Le
Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du
Développement des Territoires a procédé au lancement de la Campagne
nationale d’information et de sensibilisation sur l’état civil, autour
du slogan, « Mon état civil, ma citoyenneté ». L’événement s’est
déroulé, samedi 6 mai 2023, à Diourbel, en présence de l’Ambassadeur de
l’Union européenne au Sénégal. Le Ministre Mamadou Talla en a profité
pour inaugurer le Centre d’état civil de la Commune de Diourbel. Pour
accentuer l’information et à la sensibilisation, 20 motos ont été
remises au maire de Diourbel pour faciliter les collectes des cahiers
de village et de quartier, auprès des auxiliaires d’ état civil.
L’enregistrement
à l’état civil est un droit fondamental pour tout citoyen. Le Ministre
en charge des Collectivités territoriales a rappelé que dans le cadre de
son Programme de développement durable, les Nations unies recommandent
pour chaque personne, une identité légale d’ici 2030.
Avec
l’Acte III de la décentralisation, et pour approfondir la politique de
territorialisation des politiques publiques, mais surtout en réponse aux
nombreuses difficultés liées à la production des actes d’état civil, le
Sénégal s’est engagé, en rapport avec nos Partenaires au Développement,
notamment l’Union Européenne, à disposer d’un état civil moderne. Cette
volonté politique affirmée du Chef de l’État, son Excellence, Monsieur
Macky Sall, s’est manifestée par l’érection de l’état civil en priorité
nationale avec l’évolution de la Direction de l’Etat civil en Agence
nationale de l’État Civil (ANEC).
Selon
le Ministre, l’un des défis majeurs auxquels l’enregistrement des faits
d’état civil est confronté reste la bonne information pour les
populations.
C’est
pourquoi, il faut les sensibiliser et les mobiliser davantage sur
l’importance qu’il y a à déclarer à l’état civil, chaque événement vital
: naissance, mariage, décès, a déclaré le Ministre Mamadou Talla.
L’enregistrement
de la naissance d’un enfant à l’état civil conditionne son existence
juridique, détermine son identité officielle et sa nationalité, ses
chances de faire des études, d’accéder aux dispositifs de protection
sociale, de bénéficier de la protection judiciaire due aux mineurs, de
pouvoir circuler hors des frontières, de s’insérer dans la vie
économique et citoyenne une fois adulte.
Également,
l’enregistrement des mariages consacre un acte qui officialise un lien
conjugal assorti d’obligations juridiques entre un homme et une femme.
De même, l’enregistrement des décès à l’état civil est un acte juridique
qui permet aussi de bénéficier d’un certain nombre de droits, comme le
droit à l’héritage.
Dans
nos sociétés, plusieurs facteurs peuvent expliquer la non déclaration
des événements d’état civil ; on retiendra surtout le manque
d’information, la méconnaissance des procédures, la non accessibilité
des services et l’indisponibilité de ressources humaines et matérielles
de qualité.
De
telles difficultés justifient la pertinence de la Campagne nationale
d’information et de sensibilisation sur l’état civil, autour du slogan, «
Mon état civil, ma citoyenneté ». Elle va se dérouler du 6 au 14 mai
2023.