Tentative d’assassinat : Les révélations accablantes de Sonko
Ousmane Sonko est
revenu sur la tentative d’assassinat contre sa personne qu’il avait
agitée le lendemain de son procès contre Mame Mbaye Niang. «Ils se sont
fondus à toutes formes de commentaires et tout le harcèlement contre
mes médecins était lié à cette affaire. Je l’ai confirmé à maintes
reprises et je le confirme encore. J’ai envoyé des prélèvements à
l’étranger, dans deux pays dont la France, puisque nos laboratoires ici
non seulement ne peuvent le faire, mais ils ont même été convoqués pour
leur demander s’ils ont reçu des échantillons pour analyse», a expliqué
Sonko face à la presse.
« Les
laboratoires toxicologiques à qui nous avons envoyé s’appellent
Expert-Tox et ont conclu à la présence d’un produit toxique. Un
biologiste consulté pour plus d’éléments constate la présence d’une
toxicité aiguë en cas d’injection orale, provoque une activité
cutanée, une sévère irritation oculaire grave, irrite les voies
respiratoires. Il s’agit d’un dérivé Cn qui est un gaz anti-émeutes »,
a expliqué Ousmane Sonko pendant son point de presse.
Selon
toujours le biologiste cité par Sonko, cela provoque le décès immédiat
en cas d’exposition avec des hémorragies pulmonaires. «C’est le produit
qui nous a été aspergé ce jour. Ils vont sans doute nous dire de fournir
les preuves, mais nous avons les vidéos. Ils avaient réussi à éloigner
tout le monde. Qui dispose de ce gaz, qui peut l’utiliser ? Il n’y avait
que les éléments de la gendarmerie et de la police. Il y avait Ndèye
Fatou Mbodj qui filmait ; Guy Marius était là, Jacques Diop entre
autres et l’ensemble des éléments sont dans la vidéo et bien gardés. Le
juge qui voudrait statuer sur la question pourrait faire des
contre-expertises», note Sonko.
Selon
lui, il ne s’agit pas de meurtre, mais d’assassinat, parce que cette
tentative avait été préparée à la lettre et c’était prémédité. «Nous
asperger ce produit dans un endroit fermé, ceux qui l’ont fait portaient
des masques et nous non. Ces gestes ont eu une conséquence sur notre
santé. Depuis un certain temps, elle est précaire et ceux qui sont avec
nous le savent. Le médecin nous recommande d’ailleurs d’aller nous
faire suivre dans un pays avec un plateau médical plus relevé, mais le
procureur nous refuse la sortie. Nous essayons de gérer, mais nous ne
nous alignons pas. Nous ne pouvons pas être dans un pays ou Macky, sa
femme et son fils pensent être au-dessus des autres».