Affaire «49 soldats ivoiriens» au Mali : La résidence d’une ex-députée proche de Gbagbo assiégée
En Côte d’Ivoire, le
Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a fait une sortie
médiatique hier jeudi 16 mars pour condamner les «attaques» contre sa
vice-présidente Marie Odette Lorougnon. «Le PPA-CI dénonce avec la plus
grande fermeté les attaques physiques menées par le sieur Abdul Awassa
et ses acolytes (…) la nuit dernière contre la camarade Marie Odette
Lorougnon», a déclaré Justin Koné Katinan, porte-parole du PPA-CI de
Laurent Gbagbo.
Selon
les informations rapportées par les médias ivoiriens, un groupe de
jeunes conduits par le nommé Abdul Awassa, avait assiégé le domicile de
Marie Odette Lorougnon le mercredi dernier. Ils disaient vouloir
l’interpeller suite à des propos qu’elle aurait tenus lors d’un meeting
samedi dernier.
« Mercenaires ! »
D’après
ce groupe, l’ex-députée a traité les soldats ivoiriens entre-temps
détenus par le Mali puis libérés début janvier, de «mercenaires». Abdul
Awassa et ses acolytes seraient membres du RHDP, le parti au pouvoir. Le
Secrétariat national des jeunes de leur parti avait déjà animé un point
de presse mardi dernier à Cocody pour répondre à la « sortie
hasardeuse» de la Vice-présidente du PPA-CI.
Ils
ont soutenu que les 49 soldats ivoiriens n’étaient aucunement des
mercenaires. «Dans une interview à Radio France internationale (RFI) en
date du 19 septembre 2022, le secrétaire général des Nations Unies,
Antonio Guterres, avait démontré clairement que ces soldats n’étaient
pas des mercenaires, mais plutôt des membres du contingent de la Mission
multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du
Mali (Minusma) et avait même appelé à leur libération», a déclaré
Philippe Kabré, membre du Secrétariat national des jeunes du RHDP.