Condamné à 5 ans de prison pour braquage : Siradji Diallo recouvre la liberté trois jours avant la fin de sa peine
La Cour d’appel de
Tambacounda, siégeant en matière criminelle, a condamné Siradji Diallo à
2 ans de prison ferme. Il avait été condamné par le tribunal de grande
instance de Tambacounda à 5 ans de prison ferme pour les faits de
braquage survenu entre Koumpentoum et Mereto.
Les
faits pour lesquels l’accusé a été condamné en première instance à 5
ans de prison ferme, font suite à une attaque à main armée survenue le
21 août 2017 sur l’axe Koumpentoum – Mereto, dans la région de
Tambacounda. Des voyageurs ont été dépouillés de leurs biens, dont des
téléphones portables. L’enquête ouverte par les éléments de la Brigade
de recherches de la gendarmerie de Tamba a permis de mettre la main sur
le téléphone portable d’une des victimes du nom d’Issa Ba, par
géolocalisation.
Interpellée,
la dame Rokhaya soutient avoir acquis le téléphone de marque Tecno
auprès d »Aboubacry. Ce dernier déclare à son tour que c’est le nommé
Siradji Diallo qui lui a remis le téléphone. Il sera arrêté sept mois
après les faits, le 21 février 2018.
Jugé,
il a été condamné par la Chambre criminelle du tribunal de grande
instance de Tambacounda à 5 ans de prison ferme, après disqualification
des faits d’association de malfaiteurs et vols aggravés en recel,
puisqu’il n’était pas en mesure de dire où il a pris le téléphone
portable.
Il
a fait appel de la première décision du TGI. Attrait devant la Chambre
criminelle de la Cour d’appel de Tamba, alors qu’il lui restait trois
jours pour recouvrer la liberté, après cinq ans de prison, l’accusé a
nié les faits. Il déclare qu’il n’était pas au courant de cette attaque.
Mais l’avocat général Soyoubou Sy a requis deux de prison contre lui.
La défense, assurée par Me Ababacar Kamara « le sauveur », a sollicité l’acquittement de son client.
Dans
sa décision, la cour d’appel a infirmé le jugement de la Chambre
criminelle du TGI et a condamné l’accusé à 2 ans de prison ferme. Une
peine qu’il a déjà purgée.