Tambacounda : La gendarmerie démantèle un réseau de vente de viande de singe et de chacal
Les éléments de la
Section de Recherches de la gendarmerie de Tambacounda ont réussi un
joli coup de maître. Ils ont démantelé un réseau de vente de viande de
singe et de chacal entretenu par un vieux répondant au nom de D. N. et
son acolyte I. C. dans la commune de Koussanar. Ces derniers ont été
trouvés porteurs de 02 peaux d’animaux dont une de chacal et une autre
de singe rouge, 02 crânes de singes dont 01 fraichement abattu et une
arme à feu de calibre 12 mm et des munitions. C’est suite à une
information faisant état d’une intense commercialisation de la viande de
brousse ayant pignon sur rue au quartier Elevage de la commune de
Koussanar située à 44 Kilomètres de Tambacounda. Nantis de cette
information, les pandores débarquent dans cette localité nichée sur la
RN1. Sur place, le commandant Ndiaye met en place une équipe de
surveillance et d’observation aux alentours du domicile des mis en
cause. L’opération effectuée a permis l’interpellation du vieux D. N. et
de son acolyte I. C. Une fouille est aussitôt opérée dans leur antre.
L’effort des hommes de l’ombre s’est soldé par la découverte d’une arme à
feu, de trois munitions de calibre 12 mm, de 2 peaux d’animaux dont une
de chacal et une autre de singe rouge; 02 crânes de singes dont 01
fraichement abattu.
Interrogé
sur la provenance de l’arme, D. N. soutient avoir acquis l’arme auprès
du sieur I. C. qui habite dans le même secteur. Sur les viandes de
brousse trouvées en leur possession, il ajoute qu’elles sont tirées de
leurs activités et les vendent à 1000 FCFA. Extraits de leur cellule de
la prison du quartier Liberté, les prévenus ont tenté de mener en
bateau les juges du TGI de Tambacounda. D. N. déclare qu’il n’a jamais
vendu de la viande brousse. Il ajoute qu’il consomme ces viandes pour
soigner sa maladie au niveau de ses pieds sur instruction de son
guérisseur. A la suite du maître des poursuites qui a requis
l’application de la loi, le tribunal de grande instance de Tambacounda a
condamné les deux prévenus à une peine de 6 mois assortis du sursis,
synonyme d’avertissement.